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Construction du CHU El-Maarouf : Le délai de livraison prolongée d’un an

Construction du CHU El-Maarouf : Le délai de livraison prolongée d’un an © : HZK-LGDC

Malgré la recrudescence et la virulence de la Covid-19, les travaux de construction du centre hospitalier universitaire (CHU) El-Maarouf se poursuivent toujours. Sauf que le délai de livraison initialement convenu ne pourrait pas être honoré.


L'entreprise chinoise CSYIC poursuit les travaux de construction du Centre hospitalier universitaire El Maarouf. Les ouvriers ont eu des contraintes liées à la crise sanitaire actuelle car certains d'entre eux ont chopé par le virus pendant les deux premières vagues. Après deux arrêts des activités, le chantier a repris son cours depuis peu sous les ordres du ministre des finances, et les travaux sont au niveau du dallage du cinquième étage. Pour rappel, le bâtiment va comporter 5 étages avec au maximum 650 lits, mais selon notre interlocuteur, il est difficile pour le moment de savoir si c'est un lit par chambre, ni combien de salles de radiographie ou de réanimation. « En tout cas, il est certain que tous les équipements nécessaires pour que le centre hospitalier universitaire (CHU) dispose de ces salles y sont. Sauf que c'est difficile de dénombrer », confie Mahamoud Abdallah, le chargé de communication.

 

Ainsi avec la crise sanitaire actuelle, les Chinois ne peuvent pas finir les travaux d'ici à 2022 date à laquelle le chantier devait être livré. Tout porte à croire que le centre hospitalier universitaire sera inauguré en juin 2023. Pour rappel, la construction de ce CHU est financée par le gouvernement qui a contracté un prêt de 25 milliards 532 millions kmf auprès de la Banque de développement TDB pour la réalisation des travaux.

 

Jusqu'alors, l'entreprise chinoise CSYIC travaille d'arrache-pied pour être au rendez-vous et le directeur du centre hospitalier national Nicols Mmdi Taki dit rester optimiste par rapport à l'évolution du chantier et espère que le centre hospitalier universitaire sera en mesure de répondre aux besoins de toute la population vers 2024. « Un hôpital ne se résume pas à la valeur des murs et du décor mais sur la potentialité, les compétences et la qualité de service du personnel », reconnait-il.

 

Kamal Gamal

 


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