Pour mieux soutenir et accompagner les enfants autistes, l’association TSA ouvre son centre à Moroni. L’idée de créer cette association, c’est de permettre aux enfants autistes aux Comores de bénéficier du même suivi que les autres enfants.
L’association TSA Comores a inauguré mardi 15 août dernier, le centre d’accueil pour enfants souffrant de trouble du spectre de l’autisme. Considéré comme un trouble neurodéveloppemental qui se caractérise par la manifestation de problèmes importants dans deux sphères, soit la communication et les interactions sociales, le centre a pour vocation d'accueillir les enfants présentant un trouble du spectre autistique dans un lieu adapté. Elle a comme objectif de mettre en place du personnel formé à l’accompagnement d’enfants autistes et des matériels adaptés pour l’accompagnement.
Devant le représentant du ministère de la santé, la présidente du Tsa Comores Said Ali Manzelle a expliqué que l’idée de créer cette association c’est de permettre aux enfants autistes aux Comores de bénéficier du même suivi que les autres. « C’est en octobre 2022 que tout a commencé. J’ai rencontré et échangé avec des parents en détresse. C’est de là qu’est née TSA Comores. J’ai identifié les besoins de ces parents et l’envie de voir leurs enfants être accompagnés », avance-t-elle. Et de poursuivre : « J’ai créé cette association en France à Toulouse, aujourd’hui nous allons procéder à son ouverture à Moroni. Ce centre va offrir aux enfants autistes, la possibilité de grandir dans un environnement adapté à leur besoin, et leur fournir un bon développement de leurs compétences. Et nous devons les aider et les aimer », renchérit-t-elle.
En premier lieu, le centre va accueillir ces enfants en matinée et une des auxiliaires sera présente pour les accueillir, leur proposer des activités leur permettant de découvrir le monde, développer leurs compétences intellectuelles. Ils bénéficieront de suivis psychologiques et les auxiliaires bénéficieront de formations par des paramédicaux. Ce centre compte organiser une cagnotte pour avoir des fonds nécessaires afin de leur faciliter leur droit à l'éducation. Présent, une des parents a fait un témoignage sur sa propre expérience. Pour cette mère, il a fallu des années pour accepter le handicap de son enfant. « C’est en 2016 que le médecin m’a interpellé, me faisant comprendre que mon enfant n’était pas malade. Il était comme nous et qu’il a besoin d’être entouré pour s’épanouir », témoigne cette dame dans la foulée.
Andjouza Abouheir
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