La Gazette

des Comores

Octobre rose, J-17 : Priorité au suivi des malades

Octobre rose, J-17 :  Priorité au suivi des malades © : HZK-LGDC

Comme chaque année depuis 2019, l’Association comorienne de lutte contre le cancer chez la femme (ACCF) se mobilise durant tout un mois pour sensibiliser l’opinion sur le cancer du sein et du col de l’utérus. Cette année, l’accent sera mis sur le suivi des malades.


C’est un mois très déterminant pour les femmes porteuses du cancer. L’ACCF met tout en œuvre à travers une campagne de prévention et sensibilisation contre cette maladie afin de réduire les risques de mortalité. Cette année, l’accent sera mis sur le suivi des malades. Pour cet objectif,  l’ACCF lancera une pré-campagne de sensibilisation le 21 et le 29 de ce mois pour  informer la population  sur cette pathologie, ses traitements, etc. « Si le cancer du sein est détecté tôt,  il se soigne bien », avance Zahara Abdallah, présidente de l’ACCF.

L’association ne va pas s’arrêter là, l’édition de cette année 2024 verra d’autres activités comme une soirée de gala ou encore une journée sportive et du 05 octobre au 05 novembre, le dépistage se fera à Moroni et à Mutsamudu. Comme à l’accoutumée une marche rose clôturera ces activités le 02 novembre. La présidente de l’ACCF profite de cette occasion pour plaider en faveur de la mise en place rapide d’une stratégie nationale de la lutte contre le cancer, notamment les cancers gynécologiques. « Nous réclamons une convention régionale pour soulager les patients qui ne peuvent pas se déplacer et un plan national adapté pour ces maladies graves », plaide-t-elle.

Elle profitera de l’occasion pour saluer aussi les efforts des partenaires et des sponsors ainsi que les mariés de cette année de la ville de Moroni qui ont mis à contribution des aides pour les femmes atteintes mais aussi la contribution reçue lors d’un Hitma à Moroni. « Nous saluons nos partenaires, amis et sponsors qui nous accompagnent dans cette lutte contre cette maladie », renchéri-t-elle. Et de poursuivre : « Cette année, nous allons plus maximiser sur le suivi médical et psychologique des malades ».

L’ACCF plaide aussi pour un local qui lui permettra de recevoir dignement ces femmes, les écouter, les accompagner dans le processus. « Nous avions eu entre temps un local à la faculté des sciences, mais malheureusement, on était contraint de quitter les lieux », conclut-elle.

Andjouza Abouheir

                                     

           

 

 

 


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