L'association comorienne de diabète et de nutrition (ACDN) a organisé à l'école de médecine de Moroni une conférence de sensibilisation sur le rôle de l'infirmier ou de l'infirmière quant à la prise charge du patient diabétique. Selon le docteur Mondoha, c'était plus que nécessaire d’initier les futurs infirmiers sur la gestion globale du diabète en améliorant la qualité des soins.
A l'occasion de la Journée mondiale du diabète, l'association comorienne de diabète et de nutrition (ACDN) a organisé plusieurs activités depuis le 14 novembre dernier. On peut citer notamment la marche, des séances d'éducation thérapeutique. Et hier jeudi 16 novembre, cette association a donné une conférence de sensibilisation à l'école de médecine de Moroni dans le but de montrer les risques et les atouts observés après la bonne ou mauvaise prise en charge du patient atteint du diabète. C'était un partage fructueux car la conférence avait réuni des experts du domaine de la diabétologie et de la nutrition et membres de l'ACDN à l'instar du Dr Hassane Mvoulana, médecin endocrinologue, diabétologue et nutritionniste, Dr Mondoha Maoulida, médecin assistant en diabétologie et nutrition et Rabiou Ismael, diététicien.
« Cette conférence s'inscrit dans une démarche à long terme visant à renforcer la formation du personnel paramédical en enrichissant leurs connaissances sur le diabète, l'éducation thérapeutique et la prise en charge des patients atteints de cette pathologie », explique-t-il. Et d'espérer davantage que « cette activité contribuera à sensibiliser le personnel paramédical sur le rôle dans la gestion globale du diabète et encouragera une collaboration plus étroite pour améliorer la qualité des soins ».
Ainsi l'ACDN s'engage formellement à assurer la santé de la personne diabétique et s'accorde trois missions phares. D'abord la prévention sur la maladie et les mauvaises habitudes alimentaires, ensuite le soutien moral, financier et médical des diabétiques et enfin la recherche et la formation du personnel médical. Concernant les mauvaises habitudes alimentaires, le docteur Mondoha a fait comprendre la liberté du diabétique de se nourrir comme les gens normaux. « Si le diabétique se trouve sous insuline, il peut se nourrir de tout aliment sans risque mais équilibré », précise-t-il. Et concernant le soutien financier, notre interlocuteur s'est focalisé sur des projets médicaux sur l'édification d’un centre Diabète permettant aux personnes atteintes de la maladie de se faire consulter mais aussi avoir des bilans glycémiques moins couteux.
Kamal Gamal
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