Six jours après les élections législatives, le mouvement MOLECO, dirigé par Dr Hassanly Abdoulanziz, s'est exprimé devant la presse. Le médecin reconverti politicien, entouré de son bureau politique, a salué la population mohélienne d'avoir suivi leur mot d'ordre de ne pas se rendre aux urnes, affirmant que le réel taux de participation est inférieur à 15%.
Le samedi 17 janvier 2025, le bureau exécutif de MOLECO (Mouvement pour les Engagés des Comores) a tenu un point de presse au domicile de son leader. L’objectif était de faire le point sur le déroulement des dernières élections législatives. Ce mouvement politique, né des élections des gouverneurs de janvier 2024, a exprimé sa gratitude envers les Comoriens, tant de l’intérieur que de l’extérieur, particulièrement les Mohéliens, pour avoir accepté de ne pas se rendre aux urnes. « C’est une décision qui a été prise lors de notre congrès, car nous savions déjà que ces élections ne seraient pas justes, mais plutôt une mascarade, comme celles de janvier 2024, avec des bourrages d’urnes et des expulsions d’assesseurs et de mandataires », a rappelé Dr Abdoulanziz.
Pour le leader du MOLECO, une élection équitable aurait dû commencer par une organisation transparente de la CENI et de ses démembrements dans les îles, ainsi que par la composition des membres des bureaux de vote, « ce qui n’a pas été le cas », a-t-il déclaré. Selon lui, dans les cinq circonscriptions de l’île, les électeurs ont boudé les urnes. « Nous avons mené nos investigations et nous avons constaté que le taux de participation est inférieur à 15% », a-t-il ajouté avec satisfaction. Il a poursuivi : « Aucun bureau de vote à Mwali n’a été épargné des bourrages, et nous le débattons car nous avons des preuves. Même certains présidents de bureaux de vote le confirment eux-mêmes. » Les Mohéliens, selon lui, ont majoritairement adhéré à leurs idées et à celles des autres partis de l’opposition pour un changement démocratique et contre les mascarades à répétition.
Quant au vice-président de ce mouvement politique, Abdou Malida, il a déclaré : « Les bourrages sont devenus une addiction pour ces gens-là. Comment peut-on comprendre qu’un candidat, bien qu’il soit sans concurrent et donc admis automatiquement, fasse toujours recours à des méthodes malsaines, même avec seulement 10 voix ? »
Riwad
Les contenus publiés dans ce site sont la propriété exclusive de LGDC/HZK Presse, merci de ne pas copier et publier nos contenus sans une autorisation préalable.