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L’unique candidat de l’opposition à Mohéli, Mikidache Madhoune, du parti Orange dans la 5ème circonscription, qualifie les résultats proclamés par la CENI de nuls et non avenus. « Je ne les reconnaîtrai jamais jusqu’à la fin de mes jours », dit-t-il, qualifiant cette situation d’une nouvelle mascarade inscrite dans l'histoire.
Quelques heures seulement après la proclamation des résultats provisoires par la CENI, Madhoune a exprimé ses impressions devant la presse. Il affirme ne pas reconnaître les résultats publiés, soulignant qu'il espérait un combat équitable avec sa concurrente, Mme Dhoienfa Attoumane de la CRC. « Malgré le Gwa ndzima que je savais déjà, je pensais aller jusqu’au bout. Cependant, ils sont venus avec d’autres manœuvres déloyales que nous n’avions pas vues lors des élections précédentes », explique Mikidache, le visage crispé. Il déplore que presque tous ses assesseurs et mandataires soient chassés, et il a finalement du se résoudre à retirer les quelques restants pour laisser les bureaux à l'adversaire. « Je ne reconnaîtrai donc jamais ces résultats jusqu’à la fin de ma vie », conclut-il.
Ce jeune candidat a été pourtant incité par l’opposition de l’île à retirer sa candidature avant même l’ouverture de la campagne afin de donner une signification à leur combat commun, mais Mikidache a obstinément refusé. Aujourd’hui, ses amis de l’opposition l’accusent de divers mots. « Eux, ils ont fait leur choix, je le respecte. Moi, j’ai fait le mien, j’y suis allé, j’ai vu, j’ai pris note, c’est tout. Ils n’ont pas à me donner de leçon », a-t-il rétorqué.
À ses côtés, le candidat du parti Orange aux municipales de Fomboni, Halim Toihir, attend officiellement le dernier mot du chef Mohamed Daoud Kiki quant à leur participation. « Bien que notre chef ait donné lors d’une conférence à Moroni l'ordre de nous retirer, nous attendons toujours. Dans tous les cas, si on nous demande de continuer le combat, nous le ferons bien sûr avec d’autres armes », assure-t-il.
La grande sœur de Mikidache, Mme Hadhoirane Madhoune, ancienne chef du centre douanier de Moroni Hahaya, a été libérée ce mercredi après-midi après avoir passé trois jours à la gendarmerie pour avoir brisé l’urne de Mbasté I. « Suite à des irrégularités flagrantes en présence des membres du bureau de vote, elle n’a pas pu se retenir. Mais aujourd'hui, on la considère comme une grande criminelle ayant commis un homicide », a encore regretté le candidat malheureux, Mikidache Madhoune.
Riwad
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