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Les candidats du parti Orange, Hury, RDCE et AMP plus huit indépendants ont déposé leurs candidatures entre mercredi et vendredi dernier. Le candidat de la mouvance présidentielle, Dr Zaidou Youssouf était le seul à être accompagné en fanfare par une foule de partisans contrairement aux autres candidats qui se sont présentés en petit comité.
Vendredi 17 novembre marquait la fin des dépôts de candidatures pour le double scrutin du président de l’Union et des gouverneurs des îles de janvier 2024. A Anjouan, sur douze prétendants, trois ont vu leurs dossiers de candidature rejetés par Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). Il s’agit d’Anrithy Assane Moussa qui est âgé de moins de 35 ans, Djanfar Baco pour défaut de récépissé de dépôt d’un cautionnement de 3 millions et Yasser Ali Assoumani pour défaut d’extrait d’acte de naissance ou jugement supplétif. « On m’a rejeté à cause de mon âge, inférieur à 35 ans, mais je me bats » indique Anrithy, indépendant et originaire de Koni.
Yasser Ali Assoumani a été le premier à déposer sa candidature le mercredi 15 novembre dernier. Il a ensuite été suivi par Issiaka Assane, Djanfar Baco, Ibrahim Mohamed Hanif, Anrithy Assane Moussa (parti Hury), Zaki Ahmed (parti ORANGE), Mohamed Soilihi, Issimaila Abdou Abdallah, Mohamed Said Ali, Zaidou Youssouf (AMP), Abdel-Kader Charcane et Nidhoimi Houmadi. Parmi ces douze candidats, huit se présentent en tant qu'indépendants.
Il est à rappeler que les candidats Anrithy Assane Moussa, Djanfar Baco et Yasser Ali Assoumani ont été recalés par la CENI pour des motifs variés. Pour certaines personnes, cette situation soulève quelques interrogations quant à l'équité du processus électoral et la confiance des électeurs. « Espérons que des mesures seront prises pour remédier à ces problèmes et pour garantir des élections transparentes et démocratiques », avance un partisan des candidats rejetés.
Nabil Jaffar
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