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Selon les résultats provisoires de la Commission électorale, le président-candidat Azali Assoumani est réélu dès le premier tour avec 62,97% des voix.
C'était un secret de polichinelle tant la victoire d’Azali Assoumani était attendue depuis au moins lundi, quand les Commissions électorales insulaires ont donné gagnants les candidats de la Mouvance présidentielle au poste de gouverneur de chacune des îles. Mais il aura fallu patienter jusqu’à hier mardi 16 janvier, pour qu'enfin le président de la Ceni, Said Idrissa, proclame le résultat de 62,97% en faveur du président sortant qui brigue un 3e mandat depuis 2016. La cérémonie de proclamation a eu lieu au palais du peuple de Hamramba en présence de quelques membres du gouvernement et de la communauté internationale.
Azali Assoumani qui a déployé des gros colossaux, devance Salim Issa, candidat indépendant soutenu par le plus grand parti de l’opposition, Juwa de l’ancien président Ahmed Abdallah Sambi. Il est crédité de 20,6%. Le leader du parti Orange Mohamed Daoudou alias Kiki arrive 3e avec 5,88%. « La contestation des résultats provisoires se fait par les voies légales en saisissant le juge du contentieux électoral dans les 10 jours suivant la proclamation de ces résultats », devait rappeler le président de la Ceni selon qui ce vote n’a mobilisé que 16% des 338 940 électeurs inscrits. Pas sûr que son appel à saisir la Cour suprême soit suivi par l’opposition, elle qui a prévenu quelques heures plus tôt que « si les résultats officiels ne reflètent pas la vérité des urnes, ça sera la patrie ou la mort ». Les élections ont été entachées de fraudes massives selon les cinq candidats d’opposition, même si les observateurs internationaux ont nuancé l’ampleur des irrégularités constatées.
TM
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