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des Comores

Politique / Le FNJ, devient le 7e parti reconnu

Politique / Le FNJ, devient le 7e parti reconnu © : HZK-LGDC

Le Front National pour Justice (FNJ) vient d’être reconnu par la loi comorienne et devient ainsi le 7e parti légal. L’annonce est faite hier, au cours d'une conférence de presse, tenue à Moroni pour l’événement en présence de certains partis politiques de la place notamment issus de la mouvance présidentielle.


Le Front National pour la Justice (FNJ), parti politique « islamiste » occupe désormais la 7e  place des partis politique reconnus par l'Etat comorien. Il vient donc rejoindre la CRC, Radhi, Orange, RDC, Juwa et l’UPDC. C'est le nouveau secrétaire général du parti qui a fait l’annonce hier au cours d'une conférence de presse tenue à Moroni en présence de certains membres des partis politiques issus de la mouvance présidentielle. « Désormais, mon parti est reconnu  en tant que parti politique légal en Union des Comores », jubile Mahamoud Hodari, le secrétaire général du parti.

 

Depuis le 21 janvier dernier, le parti a eu son récépissé N°19/16 du ministère de l’intérieur avant d'avoir un autre portant le N°19/077/MIIDI/SG du 25 mai 2019. Il est mentionné noir sur blanc que le ministère de l’intérieur certifie avoir reçu le procès verbal du 8e congres du 19 et 20 janvier portant révision des statuts et renouvellement du secrétaire général du parti politique dénommé « Front National pour la Justice dont le siège est fixé à Moroni. Ledit parti remplit les conditions d'un parti politique national tel que prévues par la loi N°13/010/Au du 21 novembre 2013 portant organisation et fonctionnement des partis et regroupements politiques en Union des Comores.

 

Cette loi avait fixé trois conditions pour qu’un parti soit reconnu légal les 5% exigé à l’issue des élections présidentielles ou législatives. « Certes, mais il y a aussi d'autres conditions que la nouvelle constitution stipule pour être reconnu », dit-il. Ce dernier montre qu’avoir le récépissé n'était pas chose facile. « Il a fallu faire des va et vient dans toutes les îles pour remplir toutes les conditions souhaitées. Et parmi les conditions exigées par la nouvelle constitution (articles 15 à 20), il faut, « au moins, vingt adhérents dans les 24 circonscriptions de l'Union des Comores », indique-t-il. Cette reconnaissance en tant que parti s’est faite grâce au mariage du FNJ et du parti Orange dont le leader n’est autre que l’actuel ministre de l’intérieur Mohamed Daoudou.

 

Ibnou M. Abdou

 


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