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des Comores

Natuk Mohamed, candidat du parti Ulezi à la présidentielle

Natuk Mohamed, candidat du parti Ulezi à la présidentielle © : HZK-LGDC

Ce samedi, Natik Mohamed Mouzaoir a annoncé sa candidature à l’élection présidentielle de 2024. Selon lui, pour sortir le président Azali Assoumani de Beit Salam, il faut aller aux élections. Il appelle les autres formations et mouvements politiques d’en faire autant.


C’est officiel ! Natuk Mohamed Mouzaoir sera le candidat du parti Ulezi pour l’élection présidentielle de 2024. L’annonce a été faite samedi 11 novembre dernier devant ses partisans et la presse. Ce dernier dit être poussé par les conditions difficiles que vivent les comoriens mais aussi d’un bilan négatif du président Azali dans tous les domaines. « Il n’est un secret pour personne, que rien n’a changé dans notre pays depuis 7 ans. La vie devient de plus en plus dure pour nos compatriotes. Pour Azali et son gouvernement, la priorité reste les voyages qui conduisent à la dilapidation de l’argent public », déclare-t-il.

Pour Natuk, c’est une candidature murement réfléchie dans l’objectif d’apporter des vraies réponses aux préoccupations du peuple comorien, une candidature qui mettra la jeunesse et la justice sociale au cœur de son projet. « Le chômage de masse des jeunes, la pauvreté qui gagne du terrain, les inégalités et les fractures sociales, la corruption, une justice inexistante sont autant de préoccupations qu’aucun des gouvernements successifs n’a pu ou su résoudre », énumère-t-il.

Face aux difficultés auxquelles font face les comoriens, il appelle les formations et mouvements politiques de participer aux élections. « Si nous voulons que le président Azali quitte Beit Salam, nous devons aller aux élections. A ce sujet, je dois exprimer ma joie de voir que beaucoup de mouvements politiques, notamment de l’opposition manifestent leur volonté de participer aux prochaines élections », avance-t-il.

Le candidat du parti Ulezi s’est aussi exprimé sur la sécurisation des élections. Il appelle l’armée à rester dans les casernes et que l’Union Africaine et les partenaires soient vraiment associés au processus électoral. « Il doit y avoir un observateur dans chaque bureau de vote du matin au soir. Ce qui limitera les éventuelles fraudes », souligne-t-il. 

Andjouza Abouheir

 


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