La loi sur l’organisation des communes prévoit qu'en cas de vacance du siège du Maire quelle qu’en soit la cause, ses fonctions sont provisoirement exercées par l'un des adjoints et que le vote pour son remplacement doit intervenir dans les 15 jours qui suivent si l’empêchement est définitif. Un mois s’est écoulé depuis que Zouber Hassanaly, maire en exercice de Fomboni a rendu l’âme des suites de la Covid-19 et aucun vote n’a lieu pour son remplacement.
Depuis le décès de Zouber Hassanaly, maire de la commune de Fomboni survenu le 6 janvier dernier, l’intérim est assuré par Kamar Mohamed, le premier adjoint suite à une décision du ministre de l’intérieur Mohamed Daoudou. Une décision qui suscite déjà des interrogations chez certains élus municipaux du fait qu’un ministre signe une « décision » qui relèverait de la compétence du conseil municipal. En plus, la loi sur l’organisation des communes en Union des Comores en son article 28 prévoit que « le vote pour le remplacement du maire doit intervenir dans les quinze jours qui suivent la vacance ou la démission du maire ».
Certains élus de cette commune urbaine ne cachent pas leur indignation quant à la manière dont l’hôtel de ville est géré. « Au lieu que l’intérim s’attèle à la préparation des élections, il se met à gérer des fonds de la mairie sans jamais convoquer le conseil », lance sous l’anonymat un agent de la mairie. La crise sanitaire qui sévit dans le pays pourrait expliquer ce retard. Mais compte tenu de la stabilité relative observée ces derniers jours à Mohéli, le débat mérite d’être tranché.
Riwad
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