La classe politique a été invitée dimanche 30 avril, au Palais de Beit Salm. L’organisation des prochaines élections présidentielles et des Gouverneurs de 2024, les conditions de vie de la population, et enfin l'évolution préoccupante de la situation dans l’île comorienne de Mayotte, suite au lancement de l’opération Wuambushu étaient à l’ordre du jour.
Dimanche 30 avril dernier, le chef de l’État Azali Assoumani a convié l’ensemble de la classe politique du pays. L'objectif de cette rencontre qui a eu lieu à Beit Salam était de poursuivre et pérenniser le dialogue avec les représentants des partis et mouvements politiques, de la Mouvance présidentielle comme de l’Opposition, comme indiqué sur la lettre d'invitation signée par le directeur de cabinet Oumara Mgomri, qui précise que cette rencontre rentre dans le cadre du dialogue permanent que le président Azali à instauré avec les acteurs politiques.
A la sortie de la rencontre qui a vu aussi la participation du président de l'Assemblée Nationale et de la gouverneur de Ngazidja, le porte-parole du gouvernement a déclaré que les échanges portaient sur les conditions de vie de la population, l’organisation des prochaines élections présidentielles et des Gouverneurs de 2024, mais aussi et surtout l'évolution préoccupante de la situation dans l’île comorienne de Mayotte, suite au lancement de l’opération Wuambushu. « Tout le monde était d'accord d'ajourner les deux autres points, afin de mettre en avant celui des élections. Il est important que l'Etat soit fort pour régler le reste », indique le porte-parole du gouvernement qui précise que tout le monde était là à l'exception du Front Commun Elargi. « Toutefois, le Front Elargi se dit prêt à participer dans les discussions à tout moment puisque c'est le jour qui ne le convient pas », précise-t-il.
Le ministre annonce qu’à l’issue de cette rencontre, il a été proposé, pour plus d'efficacité, de formaliser la structure de représentation des formations politiques, au sein du dialogue avec le Chef de l'État. « Conformément à la loi, un cadre de concertation est mis en place pour faire face aux éventuelles propositions qui pourraient avoir lieu pour l'organisation de la prochaine échéance électorale », indique-t-il avant d'annoncer la mise en place d’un un cadre de suivi qui sera permanant jusqu'a a la fin de processus. C'est ainsi qu'il a été convenu que chaque parti ou mouvement politique sera représenté par 4 personnes, lors des prochaines rencontres. « L'essentiel est que le 26 mai 2024, une passation digne soit effectuée dans notre pays, comme il est devenu coutume dans pays depuis 2002 », conclut-il.
Ibnou M. Abdou
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