Dans une conférence de presse, le ministre de l’aménagement du territoire Afretane Yssoufa a appelé la société civile à accepter à aller au dialogue car pour lui, c’est la seule option pour garantir la paix et la stabilité dans le pays.
Soutenu par le cabinet du gouverneur de l’île, le coordinateur de l'action gouvernementale Milissane Hamidia et d’autres autorités politiques, Afretane Yssoufa a pris l’initiative de se prononcer sur le dialogue inter comorien initié par le chef de l’État. Lequel est prévu se tenir le mois de mars prochain. Le ministre de l'aménagement du territoire a d’emblée rappelé l'importance d’un tel dialogue qui, pour lui, doit être inclusif. « C'est d'ailleurs la seule option pour garantir la paix et la cohésion sociale », assure-t-il avant d’appeler la société civile à accepter de participer à ce dialogue qui conduira à la réduction de la pauvreté et la croissance de notre économie.
Il a saisi cette opportunité pour parler des infrastructures du pays. Après avoir fait un bref résumé des chantiers déjà réalisés par le chef de l'État, le ministre compte structurer son service pour l'entretien des routes. « On doit protéger tout ce qui est déjà réalisé dans le pays. De ce fait, on va créer une brigade d'entretien courante pour garantir la durabilité des routes » dit-il. Une façon de donner espoir à la population face aux défis de ce dialogue tant vanté par le président Azali et accompagner le programme du Plan Comores Emergent.
Pour Chahalane Mohamed, directeur de cabinet du gouverneur Fazul, ce dialogue se fera avec ou sans la participation de l'opposition. Selon lui, un comité de 10 personnes est en phase de création dans les prochains jours pour superviser le dialogue. « Il s'agit d'un coordinateur national qui est déjà nommé, 3 experts juristes qui seront recrutés avec un chargé de communication ainsi que 5 experts nationaux dont 2 femmes qui seront des spécialistes en science politique », explique-t-il avant d'ajouter que « le souhait du chef de l'État c'est la participation de tous les partis politiques y compris ceux de l’opposition, la société civile ainsi que la diaspora. Mais si l'opposition ne se présente pas, cela ne va pas empêcher la tenue du dialogue national ».
Riwad
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