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La mission du mécanisme africaine d'évaluation par les paires (MAEP) séjourne à Mohéli depuis mardi 18 octobre. Des rencontres sont tenues à l’auberge Les Abous avec les acteurs économiques, les élus ainsi qu'avec les autorités locales. Le but c'est de collecter le maximum d’informations pour rédiger un rapport sur la démocratie politique, la gouvernance et le développement socioéconomique dans le pays.
Après le lancement officiel à Moroni le mardi 11 octobre, l'équipe du mécanisme africain d'évaluation par les paires s’est envolée pour Mohéli. Ici des réunions consultatives avec les acteurs économiques, la société civile mais aussi avec les autorités locales se tiennent depuis le mardi 18 octobre. Ces experts africains veulent évaluer les performances et les progrès réalisés sur la démocratie, la gestion économique, la gouvernance d'entreprises des États membres de l'Union africaine.
Cette visite aux Comores a, pour rappel, deux principaux objectifs. D'abord ceci fait suite à la finalisation du processus d'adhésion de l'Union des Comores à ce mécanisme. Deuxièmement à la demande des chefs d'États africains suite à leur sommet de Malabo en mai dernier, sur leurs préoccupations par rapport à l'émergence et la résurgence du phénomène des changements anticonstitutionnels en Afrique, sur les coups d'Etat qui sont en train de se perpétrer. D'où l'intérêt de venir aux Comores pour tirer les leçons de l'expérience.
« Notre visite aux Comores ne veut pas dire que l'Union des Comores est en traîn de vivre des menaces de coup d'État. Mais nous devons apprendre beaucoup du cas des Comores car dans le passé ce pays a connu plusieurs difficultés anti constitutionnelles. Nous sommes intéressés de savoir pourquoi et comment les acteurs comoriens ont managé pour sortir de ce mauvais pas pour aboutir à une stabilité plus ou moins normal depuis 20 ans » s’explique Dr Ousmane M. Diallo. Selon lui les Comores sont un cas d'école que l'Union africaine devrait apprendre. « Nous allons rédiger des rapports aux chefs d'États de l'Union africaine sur la constitution comorienne. J'espère qu'elle sera un guide pour tout le continent » a-t-il ajouté.
Riwad
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