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Le mouvement politique MOLECO du Dr Hassanaly Abdoulanziz a tenu dimanche 03 novembre dernier son premier congrès dans la région de Moimbassa. Plusieurs centaines de sympathisants et des leaders politiques, notamment l’ancien gouverneur de Ndzouani Anissi Chamssidine y ont pris part. C’était l’occasion pour ce jeune parti politique d’élire son nouveau bureau et d’annoncer sa ligne politique à quelques semaines des législatives.
La région historique de Moimbassa entre Mbatsé et Hoani a hébergé dimanche dernier le premier grand congrès du mouvement politique MOLECO (Mouvement pour les engagés des Comores) pour investir officiellement leurs nouveaux membres du bureau qui jusque-là était conduit par une commission provisoire à leur tête, Dr Hassanaly Abdoul-Anziz. Plusieurs mouvements et partis politiques comme le M17 (mouvement du 17 février), le parti PARI étaient invités à ce rendez-vous. Des personnalités venant d’Anjouan comme l’ex-gouverneur Anisse Chamsidine, des anciens ministres venus de Moroni, des représentants de la communauté de Mayotte, et des anciennes autorités de Mohéli n’ont pas manqué l’évènement.
Après avoir présenté les membres du nouveau bureau qui sont presque les mêmes que ceux qui étaient là provisoirement, et une femme Nihadou Saïd devient porte-parole, les coordinateurs de chaque région de l’île ont été également présentés. Ce mouvement qui était jusque-là centriste, a désormais pris la configuration d’un parti d’opposition, qui affiche son attachement au retour de l’ancienne constitution de 2001. Car, selon eux, redonner aux îles l’autonomie et l’équité permettra une administration juste et une tournante tous les cinq ans entre les îles de l’archipel. « Nous savons ce qui s’est passé pour tout Mohéli, comme pour les Comores dans leur ensemble, mais c’est une leçon apprise qui ne doit pas nous décourager ou nous désunir. C’est pourquoi, nous sommes là », a rappelé lors de son allocution le président du MOLECO Dr Hassanaly Abdoulanziz.
Ces jeunes politiciens candidats malheureux aux dernières élections des gouverneurs se basent sur ce qu’ils appellent une « mascarade électorale » pour les présidentielles et les gubernatoriales, pour conclure que l’opposition à Mwali ne va pas se représenter aux prochaines élections législatives. « Le mouvement pour les engagés des Comores se veut juste dans tous les domaines », dira Mahamoud Harouna, le secrétaire adjoint. « Nous voulons rétablir la paix, créer un bon environnement de travail et la méritocratie dans les institutions, donc nous appelons la population mohélienne à nous soutenir dans cette vision pour créer un pays juste et prospère » a-t-il lancé.
Riwad
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