La prise de fonction à la mairie de Fomboni de Mouhaimine Ben Abdallah fait débat. Un des conseillers de cette mairie répondant au nom d’Akina ne mâche pas ses mots et parle de l’inéligibilité. « La loi n’a pas été respectée », bien que ce dernier dise qu’il a démissionné de ses fonctions avant l’élection.
Grabuge à la mairie de Fomboni. Élu maire alors qu’il était encore préfet, Mohaimine Ben Abdallah aurait démissionné de la préfecture trois mois avant l’élection. Une information qui reste encore à vérifier. Un de des conseillers municipaux à la mairie de Fomboni, Mohamed Toufouni Saïd du nom d’Akina parle d’une élection entachée. Ce dernier ne cache pas son mécontentement. « On nous a roulé dans la farine. Nous avons rien vu venir. En tous cas, il est toujours préfet et maire, hallucinant ! Car jusqu’alors nous ne connaissons pas le nom de son intérimaire au niveau de la préfecture. En ce qui concerne sa justification de démission, il ne nous a rien présenté », avance-t-il.
Cependant, l’article 5 de la loi sur la décentralisation stipule clairement que « ne sont pas éligibles dans le ressort où ils exercent ou ont exercé leur fonction depuis moins de deux ans, les préfets et les sous-préfets, les secrétaires généraux de préfecture, les directeurs des administrations civiles de l’état ». Pourtant ce dernier a été nommé préfet en novembre dernier, ce que le conseiller municipal de Fomboni considère comme une « violation de la loi ».
Joint au téléphone, le secrétaire général de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) Said Mze Dafiné reste persuadé que c’était au conseil municipal de le dénoncer. « Il n’aurait dû pas être dans le conseil municipale mais malheureusement, il était présent dans tous les travaux. Et c’est au conseil municipal de le dénoncer malheureusement il ne l’a pas fait au préalable», explique-t-il, avant d’ajouter que « la personne a fait savoir qu’il a démissionné de ses fonction à la préfecture. Nous en tant que Ceni, nous ne pouvons rien faire. C’est au conseil municipal de le dénoncer ou à la cour suprême de prendre une décision».
Andjouza Abouheir
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