Depuis le vendredi dernier, la police nationale a procédé à des interpellations des personnes suspectées de prendre part à l’opération « graffitis anti-Azali » sur les murs de la capitale mohélienne et ses environs.
Mohamed Archad l’ancien gouverneur de l’île, Zainoudine Anzizi (Cissé) tout deux du mouvement du 17 février (M17) et Ben Massoundi Daroueche ont été interpellés par la police nationale depuis vendredi 20 novembre dernier au matin.
Ils étaient placés en garde à vue jusqu’à hier lundi avant d’être transféré au tribunal de première instance. Contrairement à ce qui a été annoncé, il n'y a pas eu d’audience publique. Ils ont été entendus un à un par le procureur de la république avant d’être placés en mandat de dépôt à la prison de Badjo où ils vont passer leur première nuit ce lundi.
Ben Darouèche fut le premier à être arrêté après une chasse à l'homme vers 3 h du matin de ce vendredi. Selon nos sources, il serait soupçonné de faire partie des auteurs des graffitis hostiles au président Azali Assoumani, qui ont recouvert les murs des villes de Djoiezi et Fomboni et dont on pouvait à peine déchiffrer, après un travail fastidieux des forces de l'ordre mobilisées pour supprimer ces inscriptions « Azali Nalawé » ou encore « 3 x 7 » une manière pour les détracteurs du régime de rappeler que la l'année butoir est le 2021, pour la fameuse tournante d’Anjouan de l’élection présidentielle.
D'autres sources indiquent que Ben Rachid qui a été blessé à la mâchoire lors de son interpellation, serait en possession dans son sac de tracts contre Azali. La question que beaucoup d’observateurs se posent ici est de savoir pourquoi dans un même pays régi par les mêmes lois nous assistons à une justice à deux poids et deux mesures pour les mêmes faits qui se produisent ces derniers jours aussi bien à Ngazidja qu’à Mohéli.
Riwad
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