59 cadres et militants du parti Radhi ont signé une pétition pour demander l’exclusion d’Abdou Soefo et de Mihidhoir Sagaf du parti. Ils déplorent l’attitude des ces deux dirigeants, voulant diviser le parti dans le but de se rallier au régime du président Azali Assoumani.
Ces derniers temps, une tempête secoue le parti Radhi. Le 10 janvier dernier, deux secrétaires nationaux du parti, Abdou Soefo et Mihidhoir Sagaf ont décidé de créer, au sein du parti, une faction dénommée « Radhi autonome ». Par cette scission, ces deux hommes politiques se donnent pour objectif d’obtenir d’une part un Congrès extraordinaire et d’autre part, la sortie du parti Radhi de l’opposition pour aller soutenir le gouvernement du président Azali Assoumani. Ces cadres et militants pétitionnaires déplorent une telle attitude et l’opprobre que les deux dirigeants jettent sur un parti comme le nôtre.
« Nous regrettons de devoir leur rappeler que si on peut admettre l’existence de courants de pensées au sein du parti (même s’ils ne sont pas évoqués dans nos statuts), nous ne pouvons accepter qu’un parti (avec un Président, un Secrétaire Général et un Bureau National) soit créé au sein du parti Radhi. Notre parti est indivisible », lit-on dans la pétition signée par les 59 cadres et militants.
Ces pétitionnaires rappellent à ces deux dirigeants qu’ils ont refusé une candidature interne au parti et ont accepté de poursuivre la coalition à laquelle le parti avait adhérée lors des dernières présidentielles. « Cette coalition ayant échoué aux présidentielles, nous nous trouvons automatiquement dans l’opposition. Toute autre positionnement suppose une réflexion avec les partis avec lesquels nous discutons depuis plus d’un an et que les militants soient consultés, ce qui ne peut se faire que dans le cadre du Congrès ordinaire au mois de mai», précise-t-elle.
Suite à la conférence de presse tenue par ces deux hommes qui attaquait les dirigeants et salissait le parti en engageant tous les militants dans une démarche individuelle, les cadres et militants du Radhi affirment avec vigueur que cette démarche n’est pas la leur. « Nous demandons aux deux hommes d’avoir un peu plus de courage, d’assumer leurs actes et puisqu’ils ont déjà créé leur propre parti de quitter le nôtre et d’aller tenter leur chance auprès du président de la République, sans nous engager », ajoute la pétition.
Ils demandent enfin au bureau national d’appliquer leur statuts et par conséquent de prier ceux qui s’éloignent des décisions communes, qui ne respectent ni le bureau national ni les militants de quitter le parti.
Mohamed Youssouf
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