Moins d’un mois après les élections communales, les dates de l’élection des Maires et des adjoints, précédés de l’installation des conseillers communaux sont déjà connues. Sur les 28 communes de la Grande-Comore, une va particulièrement polariser les regards, à savoir la commune de Moroni ou plus que jamais l’incertitude règne quant au nom du nouveau Maire. Entre le sortant Abdoulfatah Saïd et Mohamed Ahamada arrivé en tête avec la liste CRC, la bataille risque de laisser des plumes.
« Les conseillers communaux cités au document annexé au présent arrêté, sont convoqués à une réunion du Conseil communal à la Mairie, suivant la date et l’heure indiquées dans le même document », peut-on lire dans un arrêté (25-001-GIAN) relatif à l’installation du conseil communal et l’élection du maire et ses adjoints en date du 08 Mars dernier. A l’instar de huit autres communes de l’île de Ngazidja, les conseillers élus de la capitale sont appelés à élire le maire et ses trois adjoints, le jeudi 13 mars prochain. Ces élections à en croire toujours l’arrêté du gouverneur, ces élections seront supervisées par des représentants du gouvernement, des agents de la CENI et de la direction générale des élections.
Dimanche dernier, le Maire sortant avait déjà lancé les premiers salves en mettant en garde ceux qui se revendiquent proche du pouvoir que « nul ne peut se targuer d’être plus proche du pouvoir que moi. » Et le Maire sortant de faire un rappel historique de l’élection de 2020 pour montrer son ancrage dans la capitale et le soutien dont il bénéficie de la part des moroniens. « En 2020 contre le parti de l’ancien ministre de l’intérieur, Mohamed Daoud et la liste CRC, je suis arrivé en tête avec 11 Conseillers contre 09 conseillers et Dji Dzima avec 05 conseillers ».
Et le Maire sortant d’indexer directement le directeur de l’OCOPHARMA, Omar Mohamed qu’il accuse de tentative d’intimidation à l’endroit de l’un de ses conseillers. « Omar Mohamed a appelé l’un de mes Conseillers dans ses bureaux de l’OCOPHARMA en présence de mon concurrent, en le menaçant qu’ils vont les emprisonner ou les limoger de leur travail ». Et Abdoulfatah d’appeler à la responsabilité des uns et des autres en cessant les intimidations. Il a appelé le gouvernement et les organes en charge des élections à veiller à ce que ces méthodes cessent.
Imtiyaz
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