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Après l’inauguration de la route Wanani-Nioumachoi, une cérémonie était prévue dans l’après midi au foyer de Djoiezi pour se congratuler du bon déroulement des investitures. C’était l’occasion pour la ville de Djoiezi de profiter de la présence du chef de l’État pour souhaiter une bonne entente entre le pouvoir central et l’exécutif insulaire dirigée par Chamina Mohamed une native de la ville. Mais surtout réitérer leur confiance à Azali Assoumani qui serait entouré, selon eux, de mauvais conseillers.
La ville de Djoiezi a accueilli le chef de l'État Azali Assoumani dans l'après-midi de ce vendredi 7 juin au foyer des jeunes. C’est pour se féliciter suite à la réussite des investitures notamment celle de la nouvelle locataire de Bonovo Mme Chamina Mohamed, tenue le 24 mai dernier. Des autorités nationales, des députés, des notables, des jeunes et surtout des femmes ont pris part à cet événement politique, le premier du genre dans cette localité depuis que Chamina est devenue gouverneure de Mohéli. C’était l’occasion pour les notables de Djoiezi de solliciter auprès du président Azali « une bonne entente entre le pouvoir central et l’exécutif insulaire pour l'intérêt de la population », dira dans son allocution, Abdoulfatah Assane notable de Mohéli. « Notre président n'est pas du tout mauvais. Mais c'est son entourage qui, parfois le conseillent mal et c’est le peuple qui paie les pots cassés » dit-il.
La gouverneur Chamina dans son discours a appelé la jeunesse de l'île en particulier celle de Djoiezi à travailler en étroite collaboration avec elle afin de parvenir à concrétiser ses projets, en commençant par la lutte contre les déchets ménagers, l'agriculture et l'élevage comme elle l'avait promis lors de ses meetings électoraux. La gouverneure Chamina a affirmé reconnaître presque toutes les difficultés auxquelles est confrontée la population de Mohéli.
Pour sa part, le président Azali Assoumani a, lors de son discours, montré encore une fois sa vision pour le développement du pays. Un développement qui, selon lui, est conditionné par la paix et la stabilité en Union des Comores. Il est à noter que le pouvoir insulaire n’a jusqu’à lors pas nommé son cabinet ni les autres membres de l’exécutif de l’île, deux semaines après l’investiture en grande pompe.
Riwad
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