Suite à l’arrestation de la militante de Dawla ya haki, Fatima Mze Said, le mouvement politique Comred dénonce des « atteintes aux libertés fondamentales orchestrées par le gouvernement d’Azali ». Selon ledit parti, ces « pratiques despotiques » cherchent à « museler toute forme de contestation du régime et à restreindre les libertés fondamentales. »
Plus de 24 heures après l’arrestation de la militante de Dawla ya haki, Fatima Mze Said, la formation politique Comred dénonce des « atteintes aux libertés fondamentales orchestrées par le gouvernement Azali » à l’encontre des mouvements de la société civile et des personnalités engagées pour la défense des droits civils et politiques aux Comores. Dans un communiqué datant de ce mercredi 24 juillet, ledit parti exprime son inquiétude face aux attaques, à l’intimidation contre les militants de la démocratie, ainsi qu’aux arrestations arbitraires et au harcèlement sous toutes ses formes prenant l’exemple de Fatima Mze Said Said, membre de la diaspora comorienne. « Ce climat de répression visant à réduire au silence les voix critiques est inacceptable », s’insurge-t-il
Face à cette situation, le Comred condamne fermement des « pratiques despotiques » qui cherchent à « museler toute forme de contestation du régime et à restreindre les libertés fondamentales. » Il appelle donc la communauté internationale, les organisations de défense des droits de l’Homme, tous les amis des Comores et les défenseurs de l’État de droit à se mobiliser pour dénoncer ces « injustices flagrantes ». « Il est grand temps que les démocraties africaines et occidentales qui coopèrent avec le gouvernement de facto du Colonel Azali, expriment clairement et publiquement leur ferme désapprobation contre ces pratiques d’une monarchie moyenâgeuse en construction, afin de restaurer le respect des droits humains et des libertés fondamentales », souligne le communiqué.
Pour rappel, Fatima Mze Said a été convoquée à la gendarmerie de Foumbouni mardi 23 juillet, c’est dans un pick-up de la brigade de recherche que cette militante de Dawla ya haki a été conduite à la gendarmerie de Moroni. Pour l’heure aucune information n'a été communiquée à sa famille concernant les raison de son arrestation. Un autre activiste de la diaspora de France a vu son passeport confisqué par la police dès sa descente d’avion à l’aéroport de Hahaya.
Andjouza Abouheir
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