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Le secrétaire général du parti UNDC, premier opposant farouche d'Azali Assoumani à Mitsoudjé, vient de jeter l'éponge : « je ne me retrouve plus dans les orientations et les objectifs politiques des partis de l'opposition, ce qui devrait demeurer un combat politique s'est mué en haine personnelle contre la personne d'Azali Assoumani ».
L'annonce a été faite le 25 mai 2021, à la veille du 2e anniversaire de l’investiture d’Azali Assoumani, à l’issue de la présidentielle anticipée en 2019. Par voie de communiqué, le secrétaire général de l'UNDC (un parti politique) et premier opposant farouche du régime actuel à Mitsoudjé, localité dont est originaire le chef de l’État Azali Assoumani, Abdoulwahab Ali Aziri annonce quitter l’opposition, mettant en cause les orientations et les objectifs politiques des partis de l'opposition. Selon lui, ce qui devrait demeurer un combat politique « s'est mué en haine personnelle contre la personne d'Azali Assoumani ».
« Par l'agrément de mon parti politique UNDC, j'ai participé depuis plus de cinq ans au côté de leaders et autres personnalités politiques de ce pays à une coordination de partis politiques de combat contre la politique du régime actuel notamment celui issu des élections du 24 mars 2019 », explique-t-il. « J'ai, depuis un an, fait le constat de l'échec de nos orientations, de nos lignes et des choix politiques adoptés pour faire de ce combat un moyen de construire une alternative sérieuse. Nous n'avons malheureusement jamais su accorder nos idées pour proposer une alternative crédible pour aborder les vraies inquiétudes de nos concitoyens. Loin de là et le temps passant, ce qui devrait demeurer un combat politique s'est mué en haine personnelle contre la personne d'Azali Assoumani ».
Par conséquent, « je renonce à cautionner aveuglement une posture sans issue et adhère à toute démarche allant dans le sens du dialogue et la concorde entre les enfants de ce pays ». Pour finir, il a expliqué que pour ces raisons, pour l'intérêt supérieur de notre pays et animé par un esprit de l'idéal républicain qu'il souhaite au pays, il va joindre ses efforts « à toutes les bonnes volontés qui concourent à un environnement plus sain et plus inclusif du paysage politique et à plus de concorde ». C'est cet idéal qui aurait toujours été sa boussole selon ses propres termes, quand il a fait le choix de s'engager en politique. Il annonce donc sa « disponibilité totale et sans condition » à apporter sa contribution à chaque fois que l'occasion lui sera donnée de partout où elle viendra.
Nassuf Ben Amad
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