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Le délibéré sur l'affaire des graffitis et tracts contre le régime Azali est tombé vendredi dernier. La sentence prononcée a provoqué la colère de plusieurs personnes qui n’ont pas manqué de descendre dans la rue.
3 mois de prison ferme contre tous les militants d’opposition du M17 (mouvement de 17 février). Ils sont tous reconnus coupables par le tribunal correctionnel de Fomboni des faits qui leur sont reprochés.
Ils ont été accusés de diffamation au chef de État et aux autorités de l’île mais aussi d’atteinte à l’ordre public pour avoir écrit sur les murs « Azali na alawé » ou encore « Anjouan 2021 » et quelques tags à l’encontre de Fazul et Chabhane avec des tracts au même slogan. Des accusations qu’ils ont tous niés sauf Ben Massound Daroueche qui a été pris en flagrant délit.
Après le délibéré, jugé « dicté par le pouvoir politique » selon les contestataires, instantanément un groupe de personnes mécontentes ont battu le pavé pour dénoncer l’injustice.
Riwad
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