La Gazette

des Comores

Sommet commercial Afrique – Corée : La ZLECAf au cœur des discussions

Sommet commercial Afrique – Corée : La ZLECAf au cœur des discussions © : HZK-LGDC

Mzé Abdou Mohamed Chanfiou Ministre des Finances a pris part le 12 Septembre dernier, à Paris, au Sommet Afrique-Corée organisé par la Fondation Corée-Afrique et la Chambre de commerce et d'industrie de Corée (KCCI), avec le soutien du ministère des Affaires étrangères de la République de Corée.


Le ministre des finances avait pris part au sommet commercial Afrique-Corée à Paris le 12 septembre dernier. Placé sous le thème : « Le partenariat afro-coréen dans une ère de grande transformation », les interventions tournaient autour de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), qui est une zone de libre-échange la plus étendue depuis la création de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), tant en termes de couverture géographique que de nombre de pays participants. Cinquante-quatre des 55 pays de l'Union africaine (à l'exception de l'Érythrée) sont membres de cette organisation, représentant 1,3 milliard de personnes.

Au nom du chef de l'État Azali Assoumani, qui est également président en exercice de l'Union africaine, Mze Abdou Chafiou tient à rappeler que le thème de la ZLECAf est au cœur de la présidence actuelle de l’UA, puisque il est défini comme étant le moteur principal de la croissance économique, de l’industrialisation et du développement durable en Afrique. « C’est une thématique d’actualité à un moment où l’Afrique doit relever d’importants défis post-Covid, les instabilités politiques, les impacts liés aux changements climatiques, les effets de la guerre en Ukraine qui accentuent la vulnérabilité du continent », a-t-il avancé, avant d'ajouter que « malgré ces chocs, l'Afrique fait preuve d'une résilience continue, avec un taux de croissance du continent qui devrait atteindre plus de 4% en 2023 et 2024 ».

Ce grand marché africain de la ZLECAF représente une occasion importante de transformer l'Afrique, pour l’intégration des économies africaines, par des programmes de soutien à la production africaine, au commerce entre les pays africains et à l’intégration de l’Afrique dans l’économie mondiale. D'après l'argentier du pays, les opportunités sont immenses pour la coopération Afrique-Corée, pays qui a transcendé les défis pour devenir un symbole de réussite économique et technologique.

Et pour illustrer ses propos, le ministre trouve que la coopération Afrique-Corée dans le domaine pharmaceutique et de la biotechnologie semble être prioritaire. Il a aussi montré que  le continent africain a le taux d’accès à l’électricité le plus faible du monde, autour de 40%, avec plus de 650 millions d’africains qui n’ont pas accès à l’électricité et pourtant l’Afrique est dotée d’un potentiel immense dans le domaine des énergies renouvelables. « La BAD a lancé une initiative dans ce domaine clé et la Corée, un des partenaires actifs de cette institution, pourrait stimuler le secteur privé à investir dans ce domaine prioritaire et vital », a-t-il indiqué.

Le ministre s’est réjoui que sous le Présidence des Comores, l’UA vient d’être admis comme membre du G20, Forum qui regroupe les 20 premières économies avec 85% du Pib mondial et la Corée membre de ce forum présente les meilleurs atouts pour sa coopération avec le continent africain. Pour lui, il s'agit d'un moment important pour l’intégration de l’Afrique dans les instances de la gouvernance mondiale et de la coopération économique et financière internationale car ce Forum traite aussi les questions liées au commerce, au développement durable, au climat, à la santé, à l’éducation, à l’énergie et à la lutte contre la corruption.

Ibnou M. Abdou

 


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