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des Comores

Que retenir de la loi de finances 2023 ?

Que retenir de la loi de finances 2023 ? © : HZK-LGDC

Le président de la République a promulgué la loi de finances de l’exercice 2023. Si elle n’apporte pas des grandes nouveautés par rapport aux années précédentes, quelques changements ont été toutefois opérés. Les crédits alloués à tous les ministères sont quasiment revus à la hausse. Une augmentation certainement dû à l’annonce faite par le gouvernement sur la revalorisation des salaires des agents de la fonction publique à partir de cette année.


Le gouvernement table sur des recettes budgétaires de l’ordre de 107.870.316.037 FC, soit une baisse de -10% par rapport à l’année dernière. Les recettes intérieures et fiscales sont par contre légèrement revues à la hausse. Elles s’établissent à 65.179.842.645 FC et 53.761.118.335 FC contre 57.262.817.520 FC et 48.524.239.264 FC. Mais si l’Etat revoit à la baisse ses recettes budgétaires, il ne compte tout de même pas dépenser plus. Les dépenses totales s’établissent à 125.511.193.966 FC contre 134.949.489.980 FC, soit une baisse de -6,99%. Quant aux dépenses courantes, elles sont estimées à 63.907.727.433 FC dont les traitements et salaires qui sont établis à 30.795.314.077 FC, soit une hausse de 3,02% par rapport à l’année dernière.

Quant aux dépenses en capital, elles sont évaluées à 55.577.950.376 FC dont le financement intérieur représente 17.237.276.984 FC et l’apport extérieur 38.340.673.392 FC. La dette publique pour cette année est prévue à 7.538.672.914 FC, notamment 7.473.672.914 FC au titre de la dette extérieure et 65.000.000 FC pour la dette intérieur. Ce qu’il faut retenir de cette loi de finances, c’est la hausse des crédits alloués aux ministères et aux institutions de l’Etat. Si les crédits alloués à l’assemblée nationale, la cour suprême et la présidence connaissent une légère hausse à 3,36% par rapport à l’année précédente, ceux des gouvernorats des îles sont en revanche réévalués à 1.800.899.000 FC contre 1.573.369.796 FC, soit un écart de 227 529 204 FC.

Quant aux ministères, les crédits alloués s’établissent à 58.557.731.335 FC contre 49.638.836.832  FC. Soit un écart de 8 918 894 503 FC. Mais tous les ministères ne sont pas logés à la même enseigne, s’agissant de la répartition des crédits. C’est le ministère de l’aménagement qui a tiré son épingle du jeu en obtenant une hausse de crédit de 90,51% suivi par le ministère de l’intérieur qui a eu une augmentation de 70,80%, 36% pour le ministère de l’emploi, 22% pour le ministère de la santé et 18% pour le ministère de l’agriculture. Par contre le ministère des affaires étrangères voit ses crédits diminuer à -4,50%, le ministère des transports, des postes et celui de l’énergie à -26,33%, -0,51% et -29,91%.

Maoulida Mbaé

 


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