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La semaine de la diaspora days s’est ouverte, hier mardi 06 août sous le thème de l’inclusion financière. Cette cérémonie organisée par la Banque centrale des Comores et l’Uccia, a vu la participation des institutions bancaires du pays, les membres de la diaspora pour plus de sensibilisation sur l’éducation financière.
Depuis hier, mardi 06 août, les institutions bancaires du pays ont pris part au Palais du peuple au forum consacré à l’inclusion financière. Organisé par la Banque centrale des Comores (BCC) et l’Uccia, ce forum a marqué l’ouverture officielle de la semaine « Diaspora days ». Pourquoi, la cérémonie a débuté avec ce forum ? La réponse est évidente, dès que la diaspora est considérée comme le plus gros contribuable au niveau de l’économie du pays. Dans son discours, le ministre des finances, Ibrahim Mohamed Abdourazak, a précisé : « chaque année, la diaspora envoie aux Comores l’équivalent de 150 milliards de francs comoriens. S’il est vrai qu’une part de ces envois de fonds va vers des investissements sociaux et communautaires, mais plus de 80% de ces envois sont destiné à la consommation et très une part négligeable va aux investissements productifs ». C’est dans ce contexte que Younoussa Ben Imani, gouverneur de la BCC a montré que « l’objectif de cette politique est de favoriser beaucoup plus l’éducation financière par rapport à l’ouverture des comptes.»
A en croire le patron de la banque des banques, lorsque la diaspora sera sensibilisée sur l’éducation financière, plusieurs transactions seront observées au niveau des institutions bancaires. Cette politique est largement soutenue par le ministère des finances qui a démontré que « l’inclusion financière est une occasion d’intégrer la diaspora dans le secteur bancaire mais surtout d’orienter et sensibiliser la diaspora sur les avantages de disposer d’un compte bancaire local. Les panels sont occupés par des experts bancaires pouvant orienter les membres de la diaspora sur l’ouverture des comptes. »
Cette cérémonie a été honorée par la présence du chef de l’Etat Azali Assoumani, qui a effectué pour l’occasion une visite des stands. Selon lui, l’inclusion de la diaspora dans le secteur productif est « un point crucial pour le développement économique du pays. » Ces dernières années beaucoup de jeunes issus de la diaspora ont tenté l’expérience d’investir dans leur pays d’origine, à travers une multitude de projets notamment la restauration, les nouvelles technologies ou l’agroalimentaire. Mais combien d’entre eux ont bénéficié d’un accompagnement bancaire ou de l’Etat pour garantir leur pérennité dans un environnement des affaires souvent difficile.
Kamal Gamal
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