La 6ᵉ réunion du comité de pilotage du projet d’Appui à la Gouvernance Financière (PAGF) a eu lieu la semaine dernière au Retaj (Moroni). Cette rencontre avait réuni l’ensemble du secteur financier et les partenaires du projet afin de publier les objectifs atteints en 2024 et les perspectives pour 2025. Le ministre des finances, Ibrahim Mohamed Abdourazak, enttend renforcer l’administration financière en infrastructures informatiques et mieux servir les contribuables.
C’était jeudi dernier, que la sixième réunion du comité de pilotage du projet d’appui à la gouvernance financière (PAGF) a été organisée à Moroni. Les partenaires étrangers dudit projet ont participé à cette rencontre qui a mis en lumière les activités réalisées en 2024. Dans son discours, le ministre des finances Ibrahim Mohamed Abdourazaak a souligné les performances enregistrées ces trois dernières années, en ce qui qui concerne la mobilisation des recettes fiscales avant de saluer l’adoption récente d’une nouvelle stratégie de réforme des finances publiques visant à renforcer l’efficacité de la gouvernance financière au niveau du pays tout en établissant un système de gestion des finances publiques performant et transparent, orienté vers les résultats pour la période 2024-2033.
Il a été question aussi de la remise d’un lot de matériel informatique qui a eu lieu récemment à la trésorerie générale visant à moderniser le service d’information et de communication du ministère. Cet appui de l’Agence française de développement (AFD) est un point fort des perspectives du PAGF pour 2025. « Avec le réseau informatique de nos administrations complètement rénové, on s’engage à renforcer nos capacités de collecte des données fiscales et de ressources intérieures pour une meilleure transparence de l’assiette fiscale », a promis l’argentier de l’Etat qui veut faire de l’accompagnement technique et financier des partenaires comme l’AFD et l’UE un véritable succès. Toujours dans les perspectives, le ministre fait savoir que les projections budgétaires pour 2025, prévoient « une augmentation des recettes de 10,08% par rapport à 2024, indiquant une anticipation d’amélioration dans la collecte des revenus fiscaux. » Quant aux dépenses, elles devraient « augmenter de 7,73%, englobant la revalorisation des salaires, le recrutement de nouveaux policiers et la mise en place d’une chambre anticorruption ».
Représentant du principal partenaire, le Premier conseiller de l’ambassade de France à Moroni a considéré le PAGF comme « le moteur de la bonne gouvernance financière », dans le pays. Dans son allocution, il a encouragé le gouvernement à poursuivre les réformes pour augmenter encore plus les ressources intérieures tout en élargissant l’assiette fiscale. Ce vœu a été également formulé par la représentante de l’Union européenne pour qui le projet « doit poursuivre la consolidation des acquis en matière de gestion budgétaire et de bonne gouvernance. Ainsi, la collaboration technique des départements du ministère est très importante pour permettre beaucoup plus la mobilisation des ressources intérieures ».
Kamal Gamal
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