Pour garantir une durabilité des produits de la mer au niveau national, un séminaire sur la chaine de valeur de la pêche a débuté hier 19 juin pour plus d’orientations sur les solutions envisageables contre les aléas environnementaux, afin d’assurer d’abord la sécurité alimentaire et ensuite favoriser la croissance économique du pays.
Le ministre de la pêche Houmed Msaidie a ouvert hier, un séminaire visant à établir des études réalistes et participatives permettant au pays d’exceller sur le secteur de la pêche. Lors de son discours d’ouverture, le ministre a sensibilisé les participants sur la volonté du gouvernement concernant la filière pêche. « Vous allez devoir prendre en compte si l’étude a été réaliste, inclusive et participative. Vous allez confronter les résultats obtenus face aux orientations de la politique sectorielle, en vous interrogeant si elle contribue à la croissance économique, si elle intègre nos préoccupations sociales et environnementales. Ou encore si elle contribue à la durabilité de nos ressources pour que nous puissions profiter davantage mais aussi, si elle est profitable aux générations futures », avance-t-il.
Le ministre a poursuivi son intervention en soulignant la situation géographique du pays. « Malgré notre position géographique bénie, nous ne profitons pas davantage de nos ressources marines tout comme les autres pays possédant des vastes océans. Il est temps de s’asseoir et adopter des solutions avec nos partenaires plus particulièrement l’Union européenne, nous permettant d’évoluer dans le secteur », dit-il. Et d’ajouter : « La faiblesse des moyens propres d’investissement et le manque de savoir-faire dans les sous-secteurs de la pêche font que le décollage économique de notre pays repose essentiellement sur des partenariats techniques et économiques avec les organisations et les pays amis ».
Sur l’aspect des partenaires, l’Union européenne a montré qu’ils ont identifié conjointement depuis deux ans « avec les autorités comoriennes, la pêche comme un secteur d’intérêt stratégique pour le développement des Comores. « Une exploitation de la filière de la pêche a des impacts en matière de croissance et d’emploi, de sécurité alimentaire et aussi peut être dans le futur d’exportation », précise Pierre Beziz lors de son discours du séminaire. Ainsi, le chef du bureau de l’Union européenne aux Comores a éclairé que « durant ces deux jours, l’ensemble des acteurs va échanger sur les stratégies pertinentes à mettre en œuvre pour soutenir un développement durable de la filière. Faire de la pêche un fleuron du développement de l’émergence des Comores ». Selon lui, l’Union européenne se bat main dans la main pour lever le carton rouge des Comores reçu en 2017, considéré non coopératif en matière de lutte contre la pêche illicite INN.
Kamal Gamal
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