Pour trouver un objet d’art comorien, trouver une référence sur la toile devient de plus en plus difficile. Une situation qui ne cesse d’éveiller chez des jeunes l’envie de lancer et de créer des plateformes qui servirait de vitrine pour les artistes comoriens.
ulimizi-b.com est de ces sites qui se donnent comme objectif la mise en vitrine et en catalogue des artistes de l’archipel en fonction de l’actualité et de l’importance de l’œuvre sous le label « Comores ».
Mettre en avant la culture comorienne dans son ensemble et dans une espace qui appartient aux comoriens est l’objectif annoncé par Khaled Simba à travers le site ulimizi-b.com qui sera lancé ce mardi 1 septembre. « Longtemps, les comoriens se sont interrogés sur la meilleure manière de s’inventer une visibilité culturelle sur le web, histoire de ne pas se représenter comme une suite accidentelle d’événements, sans lien aucun », lit-on dans un communiqué de presse publié par ces jeunes qui ambitionne la bonne manière de mettre en vitrine les œuvres comoriennes. « Aujourd’hui pour trouver un objet d’art comorien, il n’y a pas de référence », explique Khaled Simba, ce jeune de la diaspora qui prend en exemple des lieux comme Amazon ou la Fnac pour illustrer ce projet.
Une réalité qui met à mal les différents artistes comoriens à l’instar des musiciens, peintre, photographe, écrivains, sculpteurs, designers et autres. Dans un esprit sein de créativité, ce dernier affirme qu’il est inadmissible qu’il n’y ait aucune de possibilité d’acheter en ligne l’art visuel, les tableaux, les photos, les Cd des artistes comoriens et toutes les œuvres locales et/ ou des talents de la diaspora. « Pas de kiosque en ligne pour acheter son journal. Donc nous, on met en place une épicerie en ligne pour mettre en avant les artistes et leurs produits, centraliser tout ce qui touche à l’art comorien dans un seul endroit », explique notre interlocuteur.
Pour cette nouvelle équipe qui se met en place, ce projet est « un système de vitrine où sera mis en avant un nombre limité de produit pendant une période donnée et un catalogue où on peut trouver tous les produits disponible ». Ce nouveau site sera pour tous les artistes, le bon endroit pour vendre leur produit sans distinction. « Les amoureux des Comores peuvent retrouver tout ce qui touche à l’art comorien et je parle des Comores dans le sens archipel pas seulement l’Union des Comores », poursuit-il. Pour ce début, Khaled Simba et les siens ne chôment pas. Des contacts ont déjà étaient pris avec un grand nombre d’artistes à l’instar de Cheikh Mc et la structure Watwaniya, Baco de Mayotte, Eliasse Ben Joma, des maisons d’éditions comme KomEdit et Bilk & Soul …etc.« Comme on le dit, c’est une expérience don tout n’est pas fait. Il reste du taf », dit-il tout confiant en affirmant que pour y figurer, aucune condition spécifique n’est requise. Seulement, en fonction des deux principes (la vitrine et le catalogue), « les nouveaux articles et les articles qui font la tendance seront mis en vitrine ». « Il y a quelques critères qui vont permettre de sélectionner les produits à mettre en vitrine et les autres produits seront toujours disponible sur le catalogue et un produit du catalogue pourrait repasser en vitrine plus tard selon l’actualité de celui-ci », explique Khaled Simba.
Une inquiétude qui à travers le temps s’est transformée en rêve pour cette équipe qui cherche par tous les moyens « à s’adresser au plus grand nombre, sous le label ‘’Comores’’, sans sombrer dans le cliché ou l’absurde ». « Puis vint ce matin pour nous, où le concept fit gling-gling dans nos cerveaux ! Eureka ! La réponse à nos questions se fit jour ! Et pourquoi pas un espace virtuel, où se retrouverait le meilleur de la culture archipélique ? On l’appellerait ‘’ulimizi’’, de ‘’Ulima (cultiver)’’ et ‘’mizi (racines)’’, avec un ‘’b’’ au bout, comme pour dire ‘’bazari’’ ou ‘’bizari’’ ou encore pour dire ‘’tendance’’ ou ‘’vwauvwau’’ selon que ce soit libellé en français ou en shikomori dans l’esprit », explique-t-on dans le communiqué de presse pour évoquer l’origine de ce projet.
A.O Yazid
Les contenus publiés dans ce site sont la propriété exclusive de LGDC/HZK Presse, merci de ne pas copier et publier nos contenus sans une autorisation préalable.
© : HZK-LGDC