La Gazette

des Comores

« Les 63 fruits de mes passions », le premier recueil d’Assiyat

« Les 63 fruits de mes passions », le premier recueil d’Assiyat © : HZK-LGDC

A seulement 27 ans, Assiyat Yahaya Djaé commence à vivre son rêve. Celui de partager un lien entre le monde littéraire et le monde scientifique. « Les 63 fruits de mes passions » est son premier recueil de poésie publié aux éditions Kalamu des îles et aborde des thèmes variés.


Née à Mbeni dans la région de Hamahamet, Assiyat Yahaya Djaé, une jeune doctorante en médecine à l’Université d’Ankatso (Madagascar) a sorti le 13 décembre dernier son premier livre, un recueil de poésie composé de 63 textes. « Mon premier recueil est composé de 63 textes d’où les 63 dans le titre de ‘’Les 63 fruits de mes passions’’ », dit-elle pour expliquer son titrage. Dans cet ouvrage, l’écrivaine traite plusieurs thématiques allant de l’amour (familial, amical et fraternel), au patriotisme, en passant par la religion et la vie. Un choix porté par son amour pour les mots. « Le choix d’aborder ces thèmes était justifié par le fait d’envoyer un message à nous comoriens surtout la valeur et la richesse de nos îles sur la conservation de notre culture, nos mœurs et la préservation de l’amour pour nos famille », poursuit-elle.

Pour cette petite qui a toujours porté l’amour des mots dans sa conscience et qui a su préserver ce rêve de côtoyer un jour « l’imaginaire et le palpable », la publication de ce recueil de poésie aux éditions Kalamu des îles est en partie pour cette « femme qui ausculterait à la fois le monde littéraire et scientifique » un moyen de réaliser son rêve d’enfance. « C’est un rêve d’enfance. Je me suis toujours mis en tête qu’un jour, je dois être à la fois dans le monde littéraire et scientifique et la poésie m’est plus simple, m’anime et surtout me permet aussi de me distraire tout en envoyant des messages d’une façon mélodique et rythmique », confie-t-elle.

Avec sa plume légère et fluide, elle raconte avec tendresse « ses années d’enfance, son amour pour ses parents et les liens qui les unissent ». Pour Assiyat Yahaya Djaé « la vie ne se vit qu’une fois. Vivons-la pleinement en l’écrivant dans des feuilles, sur les murs et sur les lignes des cœurs des gens tout en laissant nos bonnes empreintes », des propos qui reflètent encore plus son choix, son engagement et cet amour à l’écriture. A la jeunesse qui aspire à celle-ci, elle l’encourage de foncer, de ne surtout pas se décourager, cela malgré les circonstances et/ou obstacles.

A.O Yazid

 


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