La Gazette

des Comores

« Amzino festival », le coup d’envoi dans quelques heures

« Amzino festival », le coup d’envoi dans quelques heures © : HZK-LGDC

On parle bien de danse de salon. Ecole de danse puis Compagnie, le K-Danse Comores lance la première édition « Amzino Festival » qui se tiendra tous les ans. Allaoui Mohamed Abdou, chorégraphe et président des deux structures se félicite de cette première née de l’envie et de la motivation de ses apprentis.


Demain s’ouvre officiellement la première édition « Amzino Festival » de l’école K-Danse. Un grand évènement qui va durer jusqu’au 3 juillet. Allaoui Mohamed Abdou, chorégraphe et président de l’école et de la compagnie K-Danse Comores nous a fait part de l’état des lieux de cette activité. Revenant d’abord en l’an 2016, année à laquelle est créée l’école au Centre de création artistique des Comores (CCAC-Mavuna), ce dernier parle d’un début d’amusement. Avec le temps, la passion devient dominante et en 2018 vient l’idée de la création de la compagnie. « Avant la compagnie, on allait jouer un peu partout et cela sur invitation dans différents évènements comme les mariages et autres fêtes. Les apprentis m’ont prouvé beaucoup de motivation et de passion et puis me vient l’idée de se lancer avec rigueur. J’avais du mal à me faire à l’idée que comme il s’agit de danse de salon on allait vite avoir cette envie et le Oui des parents », explique celui qui se donne bec et ongles pour que ce premier festival soit une réussite.

« Amzino Festival » est à sa première édition et Allaoui Mohamed Abdou tient à ce que cela dure encore au fil des années. « L’idée est venue lorsque nous avons commencé à organiser des soirées à travers les trois îles. Après différentes prestations, on s’est dit que notre prochaine activité se doit d’avoir de l’ampleur et donc faire un truc qui aura de l’impact et de la valeur », détaille-t-il la parole bien posée. Chapeau sur la tête, lunettes de vue et regard fixé, il dit avoir découvert en ces jeunes danseurs une envie qui dépassait la sienne lorsqu’il a commencé à danser ces danses de salon. « Je suis convaincu avoir su transmettre cette envie à ces jeunes. C’est leur motivation qui donne encore la force de continuer et faire des grandes choses », se réjouit-il.  

Avec cinquante-six (56) personnes inscrites dans l’école et douze (12) membres au sein de la compagnie, notre interlocuteur ne peut qu’être fier. Si pour « Amzino Festival », le choix s’est porté sur le CCAC-Mavuna, Allaoui Mohamed explique d’abord que le nom du festival n’est pas le choix du hasard car « Amzino veut juste dire ‘’Âme-danse’’ et que c’est par et pour le cœur, la confiance et la fierté » qu’ils le font. « Nous avons choisi le Centre pour des raisons d’éthique. Il faut comprendre que le principe c’est de garder l’image pour redonner la valeur à ce lieu qui n’appartient qu’aux artistes », lance-t-il convaincu de son choix en rappelant que « il n’aurait pas été élégant de réunir des artistes dans un autre lieu que le leur même-si le gala aura lieu au Retaj ». 

Au cours de ces trois jours d’activités, l’idée est de regrouper les artisans et autres artistes, s’entraider et se soutenir selon ses dires. Expo-vente, atelier de danse, animations (danse et autres) et défilé vivant au CCAC pendant les trois (3) jours et  la soirée de Gala qui réunira plusieurs artistes et activités au Retaj dans la soirée du jeudi 1er juillet.

A.O Yazid

 


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