Moroni a vibré au rythme de la créativité et de l'identité culturelle lors d'un vernissage ce samedi 26 octobre. Dédié à la semaine de la photographie, cette exposition met en lumière l'essence même de l'identité comorienne, rassemblant des acteurs clés tels que le gouverneur de Ngazidja, l'ambassadeur tanzanien, le maire de Moroni et l'attachée de coopération de l'ambassade de France. Cet évènement promet d'enrichir le dialogue culturel et de renforcer les liens entre les nations.
C’est dans une atmosphère plutôt conviviale et culturelle, que Pica festival marque ses empruntes.Le président du festival, Ali Ahmed Mahamoud, nous a confié que l’idée de ce vernissage est de pousser la population à revenir vers la médina. « Nous avons 9 expositions au total basées dans la médina de Moroni ».Dans l’objectif de faire découvrir l’univers des photographes au public, et de le mettre en contact avec le photographe lui-même pour parler de ses œuvres, une exposition de Pica festival a été mis en avant. « Nous parlons du festival en photographie, donc nous avons jugé nécessaire de faire connaitre nos œuvres. Nous avons choisi un moment particulier pour que le public rencontre les artistes afin de partager leurs visions. Mais aussi, pour que les artistes aient l’opportunité de rencontrer des futurs acheteurs ou amateurs des arts afin de pouvoir vendre leurs toiles », souligne le président festival.
Et d’ajouter : « Moi en tant que photographe, pour rester dans le thème du festival qui est l’identité, j’ai utilisé comme démarche, la mise en valeur de la femme. Comme la base de la société comorienne est ancrée dans la société matrilocale, matriarcale et matrilinéaire ce qui signifie que c’est cadré autour de la femme. De ce fait, j’ai décidé de mettre en avant les femmes ». Dans ce vernissage, une partie est consacrée à la femme dans le côté vestimentaire et le patrimoine bâti et l’autre partie est consacrée au patrimoine culturel.
« Au total nous sommes 9 photographes à exposer nos œuvres. Par ailleurs, chacun a sa démarche personnelle. Certains mettent en avant les tenues vestimentaires typiques de Ndzuani les chiromanis, les salouvas etc., Ngazidja, sahari et subayiya. D’autres ont abordé les différents aspects de la vie quotidienne comorienne à l’instar des personnes qui faisaient des épices, la lessive et le nouvel an du calendrier islamique (muharram) et les médinas des Comores entre autres », explique celui qui souhaite que cette exposition permette au public de se pencher sur la redécouverte de l’histoire des Comores en se replongeant dans les pratiques culturelles, le patrimoine etc. À la médina, tout comme au foyer Casm, des photos sont exposées, où la femme est mise en valeur dans ces photographies. Cette exposition du Pica festival durera jusqu’au 30 octobre.
Mohamed Ali Nasra
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