Pour promouvoir le statut de l’artiste et de la culture comorienne, plusieurs acteurs du secteur ont tenu une réunion afin d’étudier l’élaboration du rapport périodique quadriennal (RPQ) à soumettre au bureau de l’UNESCO. Un travail qui doit se faire par le biais du ministère en charge de la culture avec la collaboration des artistes et des médias afin de faciliter la diffusion des œuvres artistiques.
Promouvoir le patrimoine culturel et le statut de l’artiste, tel a été l’objectif de la réunion du bureau national qui a eu lieu au Centre Culturel et Artistique des Comores-Mavuna (CCAC-Mavuna), la semaine dernière. Plusieurs personnes issues de différents secteurs dont les artistes, des représentants de l’UNESCO et du ministère des Arts et de la Culture ainsi que les médias y ont pris part avec comme vocation de préparer le rapport périodique quadriennal (RPQ) à présenter au bureau de l’UNESCO.
Les différents acteurs ont démontré lors de cette réunion que la procédure à suivre est d’assurer une suite logique du travail entamé depuis quelques années. « Notre priorité pour l’établissement de ce rapport périodique consiste à promouvoir le statut de l’artiste en trouvant un moyen pour faciliter sa mobilité dans l’exercice de ses fonctions artistiques », devait déclarer la coordinatrice des projets culturels auprès de l’UNESCO, Said Ibrahim Djabhana,
Cette dernière revient sur la mission du bureau national qui est de remettre un rapport sur la situation de l’artiste et de la culture en évoquant les conditions, les difficultés et les perspectives pour ainsi assurer une pérennité. « Il y a quatre objectifs dans ce rapport et c’est à l’Etat de choisir la thématique à exploiter. Il y a une thématique sur la gouvernance culturelle et comment l’améliorer, une autre sur le rôle des médias dans la culture, puis le rôle du numérique dans la culture c’est-à-dire dans la création et diffusion des arts », explique-t-elle en assurant que dans le forum « créer 2030 » qui aura lieu en avril prochain, la place du numérique et de la femme dans l’art et la culture doit être à l’ordre du jour.
A son tour, la directrice générale des Arts et de la Culture, Wahidat Hassani espère que les Comores seront au rendez-vous après avoir raté de soumettre ledit rapport une première fois à défaut de formation des ressources humaines compétentes. Elle espère l’implication de tous les acteurs compétents car, dit-elle, « ce n’est pas le travail d’une seule personne ou d’une seule institution ». Wahidat voit en l’élaboration de ce rapport un « devoir » pour le pays après avoir ratifié la convention de 2005.
« Le ministère doit faire en sorte que toutes les parties prenantes puissent participer à cette élaboration car l’État, c’est nous tous », avance-t-elle, avant d’ajouter que « tous les moyens doivent être déployés d’ici au mois d’avril pour que le pays ne rate pas encore une fois cette opportunité d’exposer sur le statut de l’artiste et de la culture ». Expert national, Ousseine Izidine espère que le rapport sera fait dans les meilleurs délais. Et pour cela, il pense qu’il est nécessaire de manager pour que les choses avancent. « La convention de 2005 a été signée par l’Etat et sans ce dernier, on ne serait pas là et on ne peut rien faire sans », dit-il en ajoutant que « l’Etat, c’est nous tous donc il faut forcer, pousser car les choses ont évolué ».
A.O Yazid
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