La Gazette

des Comores

Tche-Za, quand la presse française parle du hip hop comorien

Tche-Za, quand la presse française parle du hip hop comorien © : HZK-LGDC

Programmé en ouverture pour la 28ème édition du festival du Surnes Cités Danse qui a eu lieu « exceptionnellement » hors les murs au Théâtre André-Malreaux (Rueil-Malmaison), la Compagnie Tche-Za de Salim Mzé Hamadi Moissi a fait preuve de grands danseurs dans ce rendez-vous de hip hop de Paris. Et la presse française n'a pas manqué de le dire tout haut.


En France pour la deuxième année consécutive, la compagnie Tche-Za créée en 2014, a enflammée la scène et défraie les chroniques. De Tv5 à Arte, le Monde ou encore Rfi, tous ces organes de presse ont pris goût au « hip hop venu des îles Comores » à travers la nouvelle création ''Massiwa'' du chorégraphe comorien, Salim Mzé Hamadi Moissi connu sous le pseudo de Seush.

 

Un spectacle dédié à « l'art de vivre, danser dans l'archipel ». Sur la chaîne française Tv5 Monde, on parle du mélange fait par le jeune chorégraphe. Ici, on fait mention des pas traditionnels notamment le ''Wadaha'', le ''Sambé'', le ''Shigoma'' et le ''Biyaya'' mêlés aux pas de Breakdance pour celui qui a « rencontré le hip hop dès son plus jeune âge en regardant des vidéos ».

 

En plus de la présence des chorégraphes Franco-Marocain, Bouziane Bouteldja qui ont partagé l'affiche d'ouverture dudit festival et sa pièce ''Telles quelles/ Tels quels'', Arte parle de Salim et de la danse dite « crump », de sa manière de faire cette danse « explosive et non violente née dans les ghettos de Los Angeles ». De l'énergie et des bases à enchaîner pour mieux faire comme le dit le chorégraphe comorien formé à Dakar. Les deux chorégraphes se échangent l'esprit de partage et de liberté, cette richesse qui fait la beauté et la force du hip hop.

 

« Sept danseurs munis de grands bâtons à piller comme les femmes d'Anjouan quand elles dansent le wadaha », ce commentaire de Rfi laisse pressentir une force et une énergie pour ce que la radio française appelle « une évocation des Comores ». Salim Mzé Hamadi et ses protégés font plus que de la danse, ils évoquent le vécu de tout un peuple en mêlant le hip hop aux danses traditionnelles « qui baignent les comoriens à toutes les étapes de la vie » à l'instar des pas guerriers du ''Shigoma'' et du ''Biyaya''.

 

Les 11 et 12 janvier derniers, la troupe comorienne n'était pas que spectatrice. Avant même l'ouverture du festival de Surnes, le quotidien Le Monde avait fait mention du spectacle ''Massiwa'' de Salim Mzé Hamadi Moissi après une première, ''Soyons fous'', en 2019. À sa dernière prestation le11 janvier, la compagnie Tche-Za a reçu une standing ovation, une fierté pour tout un peuple et pour toute la famille de la culture comorienne.

 

A.O Yazid

 


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