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‘’Mgamdji’’ veut dire unir les villes, pour cette jeunesse de la « capitale de la culture comorienne », cet évènement est un moyen de tisser des liens de fraternité et d’entente entre la jeunesse tant divisées par autres activités à l’instar du sport. Pour cette sixième édition du festival les organisateurs espèrent rallier « tradition et modernité » pour inciter à une prise de consciences de tout un chacun.
En partenariat avec l’Ambassade de France à Moroni et la commune de Nyumamsiru, l’Association Mbeni Ngoma organise la sixième édition du festival Mgamdji du 25 au 27 octobre. Un évènement qui, à travers le temps et les éditions prend de plus en plus de dimension. De ce fait, les organisateurs se réjouissent et soulignent que pour cette 6ème édition, « c’est une localité qui se prépare ». Se réjouissant de la tenue des cinq dernières, Mbeni Ngoma rassure que pour cette fois-ci des nouveautés seront au rendez-vous afin de marier « tradition et modernité ». « Pour les précédentes, nous organisions des semaines culturelles. Pour cette édition, nous nous préparons pour un week-end culturel qui va commencer dès vendredi jusqu’à dimanche », explique Moussa Mbaé (Pnatcho), chef des activités de l’association.
A l’entrée de ce vendredi, le festival va s’ouvrir avec une conférence débat sur le thème de la « révolution culturelle pour le développement des Comores ». Le chef des activités de Mbeni Ngoma fait savoir que c’est une thématique bien réfléchie car ils sont bien conscients que « rien ne peut se développer sans la préservation de la culture et du patrimoine ». Ainsi, ces jeunes expliquent que cette forme d’ouverture consiste à « redonner le gout à la jeunesse » sur l’importance de la culture comorienne qui perd de jour en jour de sa valeur. « Nous sommes convaincus que la culture est un propulseur de notre développement. Nous nous donnons comme objectif de réveiller les mentalités et les consciences des comoriens et de la jeunesse plus particulièrement », renchéri-t-il.
Conscients de la valeur et de la place que doivent occuper la culture et le patrimoine comoriens, Moussa Mbaé et les siens organisent dans la journée de samedi une journée de découverte et des jeux avant de lancer dans la nuit ’’la soirée des contes’’ juste après la grande prestation de slam avec des talents comme DaGenius, Intislam, Hicham Said ou Chamsoudine Said. Au grand jour de dimanche où tout va se jouer, un concours de danses traditionnelles est au programme. Moussa Mbaé a précisé que ce sont 32 associations qui se sont enregistrées. Des prix sont destinés aux participants dont 150.000 fc pour le premier gagnant, 100.000 pour le deuxième et 50.000 pour la troisième place après les votes des cinq membres du jury qui seront présents.
‘’Mgamdji’’ veut dire unir les villes, pour cette jeunesse de la « capitale de la culture comorienne », cet évènement est un moyen de tisser des liens de fraternité et d’entente entre la jeunesse tant divisée par autres activités à l’instar du sport. « La culture est l’une des activités qui fédèrent les jeunes alors nous mettons l’accent pour une bonne et meilleure réussite de cette édition », lance le directeur artistique Pnatcho.
Pour finir, Pnatcho regrette qu’il n’y ait pas de la part de l’Etat et des autorités compétentes un accompagnement de ce genre d’activités. « Le gouvernement ne tient pas compte des efforts que nous déployons pour la préservation de notre patrimoine et de notre culture. Il n’apporte aucun soutien et c’est dommage de leur part », conclut-il.
A.O Yazid
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