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En partenariat avec le ministère en charge de la Culture, l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) a lancé hier en début de matinée l’atelier national sur l’élaboration des inventaires participatifs avec les communautés. Plusieurs personnes y ont pris part notamment la directrice générale de la Culture, des arts et du patrimoine culturel, madame Wahidat Hassane.
« L’objectif de cet atelier de renforcement des capacités est de préparer les agents à la manière de faire l’inventaire pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel », explique Mohamed Ould Lemine Bedjeu, expert de l’UNESCO. Durant son exposé, ce dernier a montré que le patrimoine culturel immatériel (PCI) est une affaire communautaire. Ce travail qui va durer dix jours a pour but de préparer les communautés avant de passer à l’activité d’inventaire de la vidéo participative. Cet atelier qui s’adresse aux responsables ministériels, aux organisations communautaires, aux membres des communautés locales, aux chercheurs et aux organisations non gouvernementales vise à doter ces derniers de toutes les compétences nécessaires pour concevoir et faciliter la démarche d’inventaire fondée sur l’engagement collectif et adaptée à la particularité des communautés en question.
Madame Wahidat Hassane a expliqué la particularité d’un tel projet. « Ce projet est l’aboutissement des premiers travaux conjoints entre les experts internationaux de l’UNESCO et les forces vives nationales comptant chercheurs, techniciens, agents de l’administration comorienne au service de la grande cause de la sauvegarde du Patrimoine Culturel Immatériel », a-t-elle rappelé avant de porter sa voix encourageante à tous ceux qui prendront part à cet atelier de renforcement. La directrice générale de la Culture salue cette initiative tout en promettant que le gouvernement ne ménagera aucun effort pour faciliter le déroulement du travail et la diffusion de la liste nationale de Patrimoine Culturel Immatériel qui sera établie par les équipes techniques.
« Après ces travaux, un inventaire pilote du patrimoine culturel immatériel sera réalisé à Mohéli, à Anjouan et en Grande Comore pour garder une trace de nos richesses immatérielles », a-t-elle renchéri. Signataires de la convention de 2003 et celle de 2005, les Comores se doivent de mettre en marche le train pour pérenniser le PCI national et promouvoir l’histoire du pays. « Ensemble œuvrons à la valorisation de notre culture, de notre histoire, de notre patrimoine à travers la diversité des communautés comoriennes qui symbolise ce peuple et l’identité nationale de ce pays », a-t-elle poursuivi. Pour conclure et déclarer ouvert l’atelier, Wahidat Hassane a rappelé que l’inventaire ne pourrait ni aboutir ni réussir sans le soutien et l’engagement de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO).
A.O Yazid
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