La Gazette

des Comores

Nyora : De la finale à la prochaine édition

Nyora : De la finale à la prochaine édition © : HZK-LGDC

Plus qu’une réussite artistiquement parlant, la première édition du concours Nyora arrive à sa fin. Samira, Fahid le Bled’Art et Ibou Black vont se mesurer lors de la finale qui aura lieu le samedi prochain. A ce stade, les organisateurs se tournent déjà vers la prochaine édition, non sans tirer les leçons de cette toute première expérience.


Les trois finalistes du concours Nyora sont connus : Samira, Fahid le Bled’Art et Ibou Black. Un résultat qui ne fut une surprise pour personne au regard des prestations des sept candidats lors des demi-finales qui ont eu lieu à l’Alliance Française de Moroni le soir du dimanche 13 septembre dernier. Dans l’ensemble, le concours Nyora est une réussite surtout sur le plan artistique. L’édition a permis de mettre en lumière les jeunes talents de la musique comorienne avec au départ 12 candidats et un jury de qualité composé de trois noms de la musique comorienne à savoir Soulaimana Mzé Cheikh, Salim Ali Amir et Bourguiba.

 

Pour la finale qui aura lieu le samedi 26 septembre prochain dans la salle de spectacle de l’Alliance Française, l’agence Taartib qui est l’initiateur et producteur de ce concours a déjà lancé la machine. Contrairement à ce qui a été fait du début jusqu’à la demi-finale, le vote du public, qui constitue 40% de la moyenne, n’aura lieu que pendant la nuit des prestations et s’arrêtera à 15 minutes avant la proclamation des résultats. « On invite les Comoriens à suivre et à se mobiliser pour voter en direct », exhorte laisse Samir MH, gérant de l’agence Taartib.

 

« La finale, ce sera également un live. Les trois finalistes vont interpréter comme aux phases précédentes, deux titres : une en langue étrangère et une autre en comorien. Ils seront accompagnés d’un orchestre. En plus de cela, il va y avoir une surprise », poursuit notre interlocuteur. Lors de cet entretien, Samir a mis l’accent sur les chorégraphies qui auront lieu le soir de la finale. Des prestations chorégraphiques qui sont à ses yeux « une nouveauté pour le pays » et qui doivent « rentrer dans la l’imaginaire collectif » dans l’espoir de voir les artistes comoriens « inviter des danseurs et des chorégraphes sur scène lors de leurs shows  pour offrir des vrais spectacles aux comoriens ».

 

« Cette idée d’accompagner les artistes avec une mise en scène particulière a été saluée par certains et critiquée par d’autres. Je pense que c’est aussi ça l’art, ça crée le débat. Et on a voulu et on continuera à créer des spectacles malgré les moyens limités, des shows qui mettront en avant la culture comorienne », soutient-il.

 

De la gronde du public lors de ces deux premières phases, Samir se veut compréhensif, positif même. En effet selon lui, « c’est la constitution même de l’être humain, on ne peut pas mettre tout le monde d’accord. Peu importe ce qui se fait ou se déroule, certains seront contre et d’autres pour ». Et il en est fier car « cela prouve que les gens se sont intéressés à l’émission ».

 

Pour ce qui est d’une prochaine édition, tout semble être prêt, du moins théoriquement. Et les organisateurs affirment que les idées pour faire évoluer le concept ne manquent pas. « Comme on l’avait dit, cette édition était un test, je le pense concluant », estime Samir. De la représentativité des quatre îles, l’agence Taartib promet d’organiser des auditions et des présélections sur l’ensemble du territoire national. « Notre souhait est d’avoir des candidats de Mayotte pour créer un concours qui réunit les talents de l’archipel ».

Si Nyora a débuté de la sorte, c’est pour les organisateurs le moyen le plus sûr d’attirer l’attention du public. « Le fait d’avoir créé la surprise en amenant des artistes plus ou moins connus, a donné une certaine crédibilité à l’émission », estime celui qui espère qu’il y aura davantage de candidats au fur et à mesure que les phases évoluent, à la prochaine édition bien entendu.

 

A.O Yazid

 


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