L’Alliance française de Moroni a débuté hier 5 novembre à l’occasion de la 3e édition du festival international des cultures numériques, une semaine appelée « Novembre numérique ». Le département formateur de la langue française a organisé plusieurs activités liées à la création numérique dans le but de permettre aux jeunes comoriens d’avoir accès aux différents outils proposés dans le monde actuel.
L’Alliance Française de Moroni s’est engagée depuis hier mardi à des activités numériques permettant à ses adhérents de se digitaliser avec plusieurs domaines liés à l’éducation. Cet événement qui marque la 3e édition du festival international des cultures numériques organisé par l’institut français et le réseau culturel français sur le 5 continents a pour but de mettre en avant la création numérique sous toutes ses formes. « On est arrivé là car on se posait la question sur le devenir de cette médiathèque et de ces problématiques économiques et de la bibliothèque disposant d’un fond vieillissant. Et malheureusement, le devenir financier de cet établissement ne nous permet pas de renouveler les ouvrages comme il se devrait », avance Jean Remy, le directeur de l’AFC de Moroni. Et de poursuivre que « on a eu deux choix : soit rester les bras ballants ou essayer de trouver des petites solutions. On a commencé à voir si on pouvait trouver des aides. Alors on est tombé sur cette semaine Novembre numérique. Et du coup, on s’est rattaché à elle et on a eu une petite aide financière qui va nous permettre d’organiser des activités ».
Concernant l’organisation des activités, Riama Moussa a fait savoir que la semaine s’étend du 5 au 8 novembre. « Hier mardi, on a débuté avec un atelier des jeux vidéos pour permettre aux jeunes de découvrir de façon ludique car les jeux vidéos ne se limitent pas dans le divertissement. Donc, on va les ramener à comprendre d’autres facettes à travers des jeux ludiques comme la Chance aux mots, montre-t-elle. Puis le mercredi, de 14 à 16h aura lieu un atelier des cultures tec et puis le vendredi un atelier numérique en partenariat avec l’association au codage numérique aux Comores ».
Cette dernière montre que les opérations numériques vont enrichir davantage les connaissances de leurs adhérents tout en prenant exemple d’un outil (liseurs) permettant aux jeunes d’écouter les ouvrages quand ils travaillent. « C’est un outil de son parmi d’autres d’alphabétisation numérique et d’expressions plus variées. Puis les rencontres professionnelles à l’instar du codage numérique qui va initier les jeunes à la robotique et au codage numérique. Et enfin un concours des jeunes destiné à la fabrication d’une application des langues (Comorien et français) sera organisé », conclutt-elle.
Kamal Gamal
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