La sortie de l’EP de Lee Nossent "Ndola"est attendu ce vendredi. Composé de sept titres, il comporte un son zouk avec Malha (Belle et tendre), de l’Afro-beats, de l’Afro-pop et du Rap. Pour lui, cet EP n’a rien de particulier que la parole à la réalité comorienne.
« Le concept est simple. Il s’agit d’un jeu de mot un peu comme mon nom d’artiste, Lee Nossent. Avec ‘’Ndola’’, on peut désigner soit le mariage soit la personne », annonce d’emblée Lee Nossent pour expliquer son EP qui sort officiellement ce vendredi. En d’autres termes, l’artiste justifie le titre du projet comme un choix pour se familiariser avec le comorien qu’il a eu du mal à maitriser. « Je suis parti du constat que je ne maitrisais pas le comorien et qu’on me connaissait comme quelqu’un de l’extérieur. Donc, il fallait que je fasse un produit type de chez nous », se justifie-t-il tout fier de s’exprimer en comorien.
Dans ce nouveau projet, Djouhoud Lianfar de son vrai nom a parlé du mariage « en lui-même », de l’autre, qui n’est « autre que le comorien ». Avec des titres comme ‘’Taxi’’ ou ‘’Tsi Ndami’’, l’artiste natif de Mkazi et de Mavingouni dit vouloir montrer et expliquer les interprétations des villes et villages. « J’ai voulu montrer par le visuel, comment le village réagi quelque chose qui se passe, leur jugement, leur point de vue », dit-il en affirmant en effet que « les choses ont changé, que la mentalité d’aujourd’hui n’est pas comme celle d’hier et la jeunesse d’aujourd’hui se comporte différemment ».
Composé de sept titres, ‘’Ndola’’ comporte un son zouk avec Malha (Belle et tendre), de l’Afro-beats, de l’Afro-pop et du Rap. Pour lui, cet EP n’a rien de particulier que la parole à la réalité comorienne. A l’écoute, on le vit à travers des morceaux comme ‘’Rive Gauche’’, ‘’Coucou’’, ‘’Baco’’ ou ‘’Lipva’’ pour ne citer que ceux-là, Lee Nossent raconte des histoires et fait vivre des réalités. Pour les featurings, notre interlocuteur dit qu’il n’y avait pas de particularités mais que tout s’est fait au dépend du feeling avec l’autre en prenant en exemple ses duos avec Djobane Djo et celui avec Chucky MistaRes, artistes comoriens avec qui il entretient des bonnes relations au niveau artistique.
Connu notamment à travers ces vidéos sur Facebook et son concept ‘’Gari Tv’’, le jeune artiste précise que ce dernier n’était pas réfléchi mais qu’il a été créé « pour mettre en avant le talent musical comorien sur le plan international ». Chanteur de Zouk ? Lee Nossent rappelle qu’à ses débuts en France, il a commencé avec le Rap.
« À l’époque, je vivais en France et tout le monde faisait du Rap. Quand tu chantes, c’est que tu es homosexuel. Et au fil du temps je chantais du saoul, de pop et du RnB, la preuve c’est que mon premier album est classé dans cette catégorie de musique », explique-t-il en précisant que c’est dès son arrivée qu’il s’est mis dans « la musique zouk » qui avait beaucoup d’influence sur la jeunesse. « Après j’ai sorti un son avec Malha, ‘’Nibaliyé’’, qui était du zouk et je me suis laissé bercer par deux musiques. Je ne suis pas un artiste zouk mais c’est une direction que j’avais prise seulement », témoigne-t-il.
A.O Yazid
Bio
Né aux Comores et originaire de Mkazi et de Mavingouni, Lee Nossent, Djouhoud Lianfar de son vrai nom a passé son enfance et toute sa jeunesse en France avant de s’installer aux Comores en 2016. Après ses études en commerce, il a fait le choix de se lancer dans ce qu’il considère comme une passion. Marié à Malha et père de deux enfants, il se réjouit de s’être installer sur ses terres natales et dit avoir investi dans le côté business et agriculture. Fier de son adaptation dans l’archipel et révélant cette connexion avec les Iles, Lee Nossent dit avoir du mal à expliquer cela mais affirme avoir se sentir bien depuis qu’il s’est installé. Connu par son style de cheveux jaunes, l’artiste révèle qu’il s’agit d’une volonté pour « très vite s’identifier ».
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