La Gazette

des Comores

Musique « Mahoza », Djobane parle du déshonneur des femmes dans les réseaux sociaux

Musique « Mahoza », Djobane parle du déshonneur des femmes dans les réseaux sociaux © : HZK-LGDC

L’artiste comorien Mohamed Idrisse alias Djobane Djo a récemment sorti un nouveau son intitulé « Mahoza ». La chanson parle en gros de la publication des images secrètes entre-couple dans les réseaux sociaux dans l’intention de déshonorer la femme.


Après la sortie de la chanson dédiée à l’équipe nationale « le Cœlacanthe», l’auteur, compositeur et producteur, Djobane Djo impressionne le peuple comorien avec un autre morceau portant le titre de « Mahoza ». Un titre très significatif et vocatif. Moult femmes sûres de leurs conjoints et compagnons, transfèrent secrètement par internet des photos et des vidéos montrant leurs parties intimes. Des fois, les détenteurs de ces images publient ces images ou vidéos pour satisfaire un vice ou déshonorer une personne.

« C’est une autre façon de vivre une relation conjugale, explique Djobane dans sa chanson. Mais parfois le destinataire utilise ces images comme une arme fatale en cas de désaccord dans le couple ». L’artiste montre que ces actes ne rendent pas indigne la femme car « l’amour est aveugle ». Le refrain « Ngodjolipvwa », interpelle les coupables du danger de la mise en circulation de ces images obscènes dans les réseaux sociaux.

La sortie du morceau « Mahoza » est une sorte de réaction spontanée de Djobane Djo par rapport aux évènements survenus aux Comores dernièrement. Il exhorte dans « Mahoza » aux communs des mortels, un comportement digne des humains. « L’amour peut pousser la subconscience à bout mais pas au point de quitter la dynastie humaine vers la dynastie animale », dit-il. Il accuse l’internet d’être un outil néfaste dans la vie d’aujourd’hui. « Yémahaba ya léwo internet haya réndé vouché/ Yé mwana mché ngomwaniho djé nohahonéssa wowouché », s’indigne-t-il. L’artiste estime par la suite que seule la femme est responsable de tout cela. Alors pas besoin de se plaindre

Kamal Gamal

 


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