« Océan Indien », la nouvelle création chorégraphique de Salim Mze Hamadi « Seush », coproduite avec Lalanbik (centre de développement chorégraphique de l’Océan Indien) sera sur scène le 1er juin prochain à l’Alliance Française de Moroni. Cette pièce met en valeur les liens existants entre les îles de l’Océan Indien.
La compagnie Tche-Za de Salim Mze Hamadi va faire une sortie de résidence de leur nouvelle pièce le 1er juin prochain à l’Alliance Française de Moroni. Coproduite avec Lalanbik (centre de développement chorégraphique de l’Océan Indien), la nouvelle création chorégraphique intitulée « Océan Indien » met en scène 5 danseurs dont deux comoriens, une malgache, une mauricienne et une réunionnaise. Une première représentation de cette pièce a eu lieu à La Réunion en novembre dernier. Selon Seush, ce projet le tenait à cœur depuis un moment. « J’ai la chance d’aller et venir dans toutes les îles et j’ai toujours su qu’on a cette complicité qui nous lie. J’ai remarqué que beaucoup de choses nous lient et une identité remarquable qui ne nous laisse pas indifférente. J’ai parlé à Lalanbik mon projet et a directement adhéré », avance-t-il.
A travers cette pièce, le chorégraphe veut à tout prix valoriser la culture de la région mais aussi tisser ce lien entre artistes des îles de l’Océan Indien. « Pourquoi cette divergence et pourtant on est tous liés. J’ai constaté qu’on a un problème de communication avec les autres îles. C’est l’occasion de parler des choses qui nous lient mais aussi de parler des choses qui nous éloignent », poursuit-il. Et d’ajouter : « Aujourd’hui, nous avons cette envie de connaitre ce qui se passe aussi bien en France qu’à Madagascar, Maurice ou Seychelles. Nous voulons dépasser ce cap ».
Pour sa première fois à Moroni, Valérie Lafont, la directrice générale de Lalanbik a été frappée par la pièce proposée par Seush. « Au lieu de dire la mer qui nous sépare, on veut une mer qui nous relie. Et avec « Océan Indien », tout est possible », dit-elle. Le Centre de développement chorégraphique océan lndien, est une association loi 1901, qui œuvre auprès des artistes chorégraphiques, lieux de diffusion et populations, à la valorisation du patrimoine chorégraphique vivant à La Réunion et dans l’océan Indien. Elle a vocation à constituer une plateforme pour renforcer l’art chorégraphique, sa circulation et son partage, tant au niveau national qu’international. « Notre ambition est de changer un peu le regard et connaître la culture des gens qui sont dans la région mais également valoriser la culture de l’océan indien », ajoute-t-elle.
A travers cette pièce, la patronne de Lalanbik a été éblouie de la manière dont Seush travaillait avec ses danseurs. « Je sais que Seush a un très grand de danseur et chorégraphe. Mais à travers cette pièce, j’ai remarqué qu’il est encore plus pédagogue. Ça ne m’étonne pas s’il est à ce niveau », souligne-t-elle. Après Moroni, une nouvelle résidence aura lieu en octobre et novembre prochain à La Réunion.
MY
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