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Littérature « Pour une Place au Soleil » : une première devant un public

Littérature « Pour une Place au Soleil » : une première devant un public © : HZK-LGDC

Paru aux éditions Cœlacanthe en Novembre 2018, « Pour une Place au Soleil » d’Ibrahim Mounawar Minihadji a fait l’objet d’une discussion entre l’auteur et les élèves du lycée. Ce roman de société qui met en contraste Mwandza et Miliza, deux cœurs qui s’aiment et qui n’ont qu’une seule volonté : celle de se marier, résume la vie de cette jeunesse du Sud. Devant une assistance d’une trentaine d’élèves, l’auteur fait sa première présentation.


Composée de vingt-trois (23) titres, l’œuvre d’Ibrahim Mounawar Minihadji traite plusieurs thématiques différentes. Allant de l’amour à la Culture, la politique politicienne à la coutume, l’éducation, le chômage et bien d’autres, Mounawar affirme devant ces jeunes lycéens que sa volonté est de parler dans l’esprit de l’imagination tout en retraçant le cheminement du héros. « La loi militaire a un seul principe : c’est soit tu marches, soit tu crèves », explique Mounawar Minihadji dans la bibliothèque du Groupe Scolaire Fundi Abdoulhamid (GSFA) devant une trentaine de lycéens.

Pour cette première présentation, le jeune écrivain dit que c’est une première qui sert de promotion. Dans la logique des choses, Mounawar laisse entendre que dans la vie, il faut de la volonté et de la persévérance pour réussir. « Comment réussir dans un pays où tout est contre vous ? », se demande-t-il en faisant référence à la situation de Mwandza le Maroucrèvois. Répondant à cette question oratoire, le jeune professeur de français du GSFA fait savoir à l’assistance que le héros n’avait qu’un seul choix et que « sa seule destination possible c’était ‘’Liberta’’, un pays du Sud » comme le sien mais avec d’autres opportunités comme la joie de vivre. 

Une ambiance conviviale, un esprit de partage, une relation d’enseignant à élève règne dans la salle pendant plus d’une heure quarante minutes. Pour ne pas qu’ils se perdent, l’auteur précise qu’il s’agit là d’une fiction. Et selon lui, « tout ce qui a été dit dans le livre a un sens derrière ». Face à cette jeunesse, Mounawar revient sur son écriture et admet avoir des références rapologiques pour justifier certaines situation en nommant entre autre des rappeurs comme Youssoufa ou Fababy pour ne citer qu’eux. « La vie appartient aux vaillants, aux braves gens », dit-il à cette jeunesse.

Les jeunes lycéens se disent satisfaits d’avoir assisté à la présentation à l’exemple de Mohamed Aliyamane. Ce dernier affirme l’avoir trouvé intéressant bien que ce n’est pas une habitude pour eux d’assister à ce genre d’évènement. « C’est vraiment ambitieux », lance-t-il. D’une part, le professeur Chakour explique que cette initiative est mise en place pour « rentabiliser les heures creuses ». En se félicitant et remerciant l’assistance, il rappelle qu’à travers les 23 chapitres du roman, sa classe en a réduit à 4 parties. A en croire le professeur, le poids de la culture est à la fois une destinée culturelle et un investissement familial. « Il faut rêver mais en étant éveillé », dit-il.

Face à son auditoire, Mounawar précise que la fatalité n’existe pas et que rien n’est prédestiné. « Le jeune du Sud doit se prendre en charge. Il peut le faire même si cela peut-être compliqué », conclut-il. 

A.O Yazid

 


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