La Gazette

des Comores

Les couturiers du salouva jubilent en cette période de festivités

Les couturiers du salouva jubilent en cette période de festivités © : HZK-LGDC

Le salouva, est une tenue vestimentaire féminine très prisée par les comoriennes. À Mohéli, en cette période des grands mariages, les ateliers de couture sont pris d’assaut par les femmes qui veulent à chaque festivité se présenter revêtues de cet habit traditionnel qui distingue les groupes les uns des autres. Une aubaine pour les couturiers et vendeurs de tissus dont le prix atteint 75000 fc, mais une inquiétude pour la société en cette période de crise financière.


Le Salouva est un mode vestimentaire adopté par les femmes comoriennes à l’occasion des festivités culturelles et dans toutes circonstances qui réunissent les femmes. En cette période où les mariages battent leur plein, le salouva est de plus en plus sollicité. Une situation qui favorise les couturiers de la place dont le chiffre d’affaire explore, ainsi que les vendeurs de tissus de broderie qui sont les plus prisés.

Cependant le phénomène relève une énorme inquiétude dans la société surtout en ce moment de crise économique puisque ce Saloua se vend jusqu'à 75000 francs comoriens. Certains coûtent moins chers mais ils ne sont pas de meilleur qualité. Les femmes mohéliennes se mettent à la mode Sari cet ensemble constitué du Salouva et son châle pour assister à diverses festivités de mariage.

Les associations culturelles, un groupe de femmes d'une localité, ou des femmes d'une particularité connue, se mettent en uniforme. Le choix du tissu et la confection se fait plusieurs semaines avant la date prévue pour les festivités tel que le tari, mangouta, wadaha, Goma la malida pour ne citer que ceux-là. « En cette période des vacances nous travaillons jusqu'à tard la nuit pour satisfaire nos clients. Nous n’avons pas droit à l'erreur car ce sont des vêtements qui coûtent cher et chaque femme doit le porter pour se faire remarquer » nous a témoigné Bamtebwé un couturier de renom à Fomboni.

Ce vêtement en uniforme de  Salouva - châle représente un patrimoine culturel et artistique. À Mayotte comme à Anjouan il fait office dans toutes les cérémonies où les femmes prennent le devant. Et dans cette île comorienne sous administration française le salouva en broderie est en vogue selon Bamtebwé.

Riwad

 


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