C’est un premier qui aurait pris du temps, mais un premier fait. L’équipe nationale en charge de l’élaboration du rapport périodique quadriennal (RPQ) est parvenue à parachever son travail et l’a soumis pour validation à toutes les parties prenantes lors d’un atelier. Une première qui va susciter une grande implication de tous les acteurs de la culture comorienne.
Après près de quatre mois de travail acharné, l’équipe nationale travaillant pour l’élaboration du rapport périodique quadriennal (RPQ) dans le cadre de la convention de 2005 de l’UNESCO, a convié les acteurs et amis de la culture dans un atelier de validation dudit rapport au stade omnisport de Malouzini. Autour de 4 objectifs retenus, les professionnels de la culture ont apporté, chacun à son rythme et à son niveau, des éclaircissements et des détails permettant de compléter ce premier rapport des Comores depuis la ratification de la convention en 2012.
Un travail salué par le secrétaire général du ministère des Arts et de la Culture, Soulé Mady M’dahoma qui, au nom du ministre, estime que « ce genre de rencontres doivent servir de moyen pour consolider nos acquis culturels ». « La ratification et la mise en œuvre de cette convention témoignent l’engagement de l’Union des Comores à promouvoir et protéger les créations artistiques et culturelles et se parer des mécanismes et des outils nécessaires à la bonne gouvernance de la culture », affirme M. M’dahoma pour qui l’élaboration de ce rapport permet de faire l’état des lieux de la culture à travers les 4 objectifs qui consistent à soutenir des systèmes de gouvernance durable de la culture, parvenir à un échange équilibré de biens et services culturels et accroitre la mobilité des artistes, inclure la culture dans les cadres de développement durable et promouvoir les droits de l’Homme.
Pour sa part, le secrétaire général de la commission nationale de l’Unesco, Mohamed Radjay Mohamed a exprimé sa fierté de part la présence des acteurs et amis de la culture à cet atelier, qui prouve selon lui, l’importance portée à la diversité culturelle du pays. « Ceci implique le maintien des diverses parties prenantes liées à la convention de 2003 à savoir : les représentants du secteur privé et les représentants de la société civile », dit-il. Rappelant l’importance d’un tel engagement, Mohamed Radjay Mohamed a marqué son allocution par saluer l’apport du bureau régional de l’Unesco de Nairobi et de l’experte internationale, Madame Tojo Yharimanana Rakotomala, qui a contribué par sa disponibilité à l’élaboration de ce rapport.
La directrice générale des Arts et de la Culture, Wahidat Hassane, a quant à elle, remercié l’apport de toute l’assistance. Elle a affirmé que les remarques, les recommandations et les suggestions seront prises en compte dans la finalisation de ce rapport période quadriennal et dans les orientations du gouvernement dans la promotion et la protection de la culture comorienne dans toute sa diversité. A travers cette première expérience, elle ne doute pas de l’implication de tout un chacun dans l’élaboration du prochain RPQ en 2024. « Certes il y a des mesures et des politiques de ces 4 dernières années qui ne figurent pas dans notre rapport, mais on sait tous que c’est une première expérience. Nous avons retenu beaucoup d’enseignement et espérons qu’au prochain rapport rien ne sera oublié », conclut la directrice générale des arts et de la culture.
A.O Yazid
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