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Le Centre de Lecture et d’Animation Culturelle (CLAC) de Nioumachoi a organisé, le 15 août dernier, une série d’activités éducatives destinées aux élèves récemment admis au concours d’entrée en 6ᵉ. Entre contes numériques, découvertes littéraires et jeux de présentation, l’initiative a permis de stimuler l’imagination des jeunes, tout en favorisant le partage et la socialisation.
Dans une salle animée et remplie de rires, les jeunes collégiens ont pris part à trois activités originales : l’écoute d’une chanson-conte, « l’heure du conte » en version numérique, et l’atelier interactif « Chacun présente l’autre ». La séance a débuté par l’écoute d’une chanson-conte d’Éléa Zalé, qui a capté l’attention des élèves, suivie de lectures d’extraits du livre Daba de Salim Hatubou et du conte Comment Petit Bodiel trompa Oncle Éléphant d’Amadou Hampâté Bâ, tiré du manuel scolaire de 6ᵉ Indigo. Ces lectures, parfois ponctuées d’échanges et de rires complices, ont permis aux enfants de voyager dans l’univers des histoires africaines. Les objectifs étaient clairs : initier les nouveaux collégiens au plaisir de la littérature, stimuler leur créativité et leur imagination, mais aussi leur offrir un cadre de socialisation autour de la lecture.
L’atelier « Chacun présente l’autre » a particulièrement marqué les esprits. Par binômes ou en petits groupes, filles et garçons se sont présentés mutuellement en mettant en valeur les qualités et talents de leurs camarades. Certains l’ont fait avec humour, d’autres avec poésie, mais tous ont su surprendre l’assistance par leur aisance. « Nous avons appris à mieux nous connaître, et surtout à nous exprimer devant les autres sans avoir peur », a témoigné avec fierté Balkis Djoundi Hidachi, une participante. Une autre élève, encore émue par l’expérience, a confié : « Je ne pensais pas pouvoir parler devant tout le monde, mais grâce à ce jeu j’ai pris confiance ».
De son côté, le coordonnateur du CLAC a tenu à féliciter les animateurs « pour la qualité de leur travail » et les participants « pour leur implication et leur créativité ». Il a conclu en lançant un appel aux autorités éducatives : « Je conseille au ministère de l’Éducation nationale et aux inspecteurs de veiller à la bonne utilisation du manuel scolaire Indigo, car il constitue un outil précieux pour stimuler l’apprentissage et l’imagination des élèves ».
Riwad
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