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La Médina de Moroni a résonné dans ses moindres recoins. Les artistes ont répondu présents à l’appel du public. Battle dance, Wadaha, slam, Twarab, Mbiwi, world music, musique urbaine, tous les styles étaient représentés, ce samedi 21 juin, lors de la fête de la musique. Un événement exceptionnel qui a mis à l’honneur les artistes femmes, dans toute leur diversité artistique. Des figures de renom aux talents émergents, les performances ont enflammé les scènes de la Médina et fait vibrer le public.
Organisée par Watwaniya Production, en collaboration avec l’ambassade de France aux Comores et la mairie de Moroni, cette deuxième édition a été une véritable vitrine de la richesse artistique comorienne. Elle a rassemblé chanteurs, chanteuses, danseurs et danseuses (tant traditionnels qu’urbains), DJs, slameuses, groupes de Twarab et de world music. En mettant en lumière les femmes artistes, l’événement a réaffirmé son engagement en faveur de l’égalité du genre, tout en valorisant la créativité féminine et en encourageant les carrières artistiques au féminin.
« Comme vous l’avez remarqué, cette édition a offert de belles surprises et des performances marquantes. Des artistes confirmés comme des jeunes talents ont fait vibrer les différentes scènes de la Médina, au rythme d’une musique authentique et novatrice. L’objectif est de valoriser la diversité de notre culture musicale, mais surtout la femme artiste. C’est un moment d’échange entre la population et les artistes. Chaque année, même si la fête reste la même, il y a de la nouveauté. On découvre de nouveaux talents. C’est cela l’essentiel, consolider et pérenniser la tradition et la culture comorienne », s’est réjoui Cheick Mc, directeur de Watwaniya Production.
De son côté, Alexandra Le Rochellec, attachée de coopération au SCAC de l’ambassade de France aux Comores, a souligné : « Avec Watwaniya Production, nous œuvrons pour la promotion de la culture et des arts, en créant des événements festifs et inclusifs qui séduisent tous les publics. Cette édition 2025 se distingue particulièrement par sa volonté de mettre en avant les talents féminins ». Dans un communiqué, le ministre de la Jeunesse, des Arts et de la Culture, Mohamed El-Had Houmadi, a rendu hommage à toutes les femmes et les hommes qui, par leur talent et leur engagement, font vivre l'identité musicale comorienne dans toute sa richesse. Du Twarab au Mgodro, du Gaboussi au Nkandza, sans oublier les expressions contemporaines telles que le rap, le hip-hop, le RnB, l’acoustique ou encore l’a cappella, la diversité des styles montre toute la vitalité de la scène musicale locale.
Nassuf Ben Amad
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