La Gazette

des Comores

La France appuie le CNDRS pour la sauvegarde culturelle et patrimoniale

La France appuie le CNDRS pour la sauvegarde culturelle et patrimoniale © : HZK-LGDC

Encore une fois le service de coopération et d'action culturelle de l'ambassade de France à Moroni appuie le Centre National de Documentation et de Recherche Scientifique en organisant une formation sur la protection et la préservation de nos patrimoines. Un groupe de 10 experts français va essayer de transférer leurs connaissances basées sur la restauration, la préservation, la gestion et collection des données, puis sur le système d'archivage de documents et la médiation culturelle. Environ 60 agents du CNDRS seront bénéficiaires de cette formation.


Pour accompagner le musée national à relever le défi culturel en capacité de protection et de préservation des patrimoines matériels, immatériels ou mixtes, le Service de Coopération et d'Action Culturelle (SCAC) de l'ambassade de France à travers le fonds de solidarité pour le patrimoine innovant (FSPI) multiplie son accompagnement et son soutien auprès du CNDRS. Cet organisme qui existe depuis 42 ans, doit perpétuellement se performer et se moderniser en fonction du temps pour répondre aux attentes du public. Ce lundi 14 juin, environ 60 agents du Cndrs ont débuté une formation qui va durer 15 jours visant à renforcer leurs capacités professionnelles, structurelles pour la sauvegarde des patrimoines. 10 experts français vont diriger cette formation considérée par Madame Ambrozine chargé de la coopération culturelle de l'ambassade de France en Union des Comores, comme un atout et un levier important pour l'épanouissement de la culture comorienne à l'horizon 2030.

A travers cette formation, les 60 bénéficiaires vont être formés sur la gestion et la collecte des données, le système d'archivage des documents et puis la médiation culturelle. « Nous sommes six experts ici présents mais quatre autres vont intervenir sur d'autres thématiques en visio-conférence. Notre mission consistera à accompagner les participants sur la gestion informatisée de collection des documents, les infestations biologiques et la lutte contre les insectes », explique Jacques Ribierre, directeur du laboratoire de conservation et de restauration à Paris.

L'ambition du SCAC ne se résume pas à la seule formation des agents du CNDRS car le directeur du centre, Mze Hamadi, s'est vu remettre un lot de matériel informatique, de communication, des caméras de surveillance et d'autres outils pour assurer un bon fonctionnement du musée.  « Ce projet vient de renforcer la coopération et la synergie entre le laboratoire de conservation et de restauration et le CNDRS », se réjouit Toiwilou Mze Hamadi. Ce dernier s'est montré lors du lancement du projet, très rassurant concernant les résultats attendus dudit projet car la plupart des formateurs sont des experts en matière de protection, de restauration, de préservation des valeurs culturelles et patrimoniales en France. Et parmi eux, certains travaillent dans le musée de Paris.

Du côté du CNDRS, les participants sont des agents qui travaillent déjà dans le domaine et qui vont accroître leurs connaissances à travers cette formation. Pour rappel, le service de coopération et d'action culturelle travaille en partenariat avec le CNDRS depuis très longtemps et il est le principal partenaire de l’observatoire volcanologique du Karthala. C'est ainsi que la chargée de la coopération culturelle de l'ambassade de France a salué les actions culturelles menées par les trois alliances françaises au niveau du pays dans le but de promouvoir les artistes comoriens et leurs arts.

Kamal Gamal

 


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