Avec le coronavirus, c’est une période plus que difficile pour certains secteurs notamment pour les arts et la culture, mais qui permet de voir éclore des talents. Flash B, chanteuse malgache en vogue, s’est fait révéler au public comorien avec des reprises d’artistes comme Zaza, Goulam ou DadiPoslim. Des prestations qui ne sont pas passées inaperçues aux yeux des internautes de l’archipel.
S’il y a un talent musical qui fait parler de lui actuellement aux Comores, c’est bien la jeune malgache Flash B. Après sa reprise d’un titre célèbre dans les grands mariages chanté par Zaza, Randrianirina Anne Flaccida du vrai nom de la jeune talentueuse a enchainé d’autres reprises sur les artistes comoriens d’ici et d’ailleurs. Pour cette jeune femme de 25 ans, ces reprises sont motivées par amour pour son mari qui est comorien. « C’est au début de ce confinement que j’ai commencé à interpréter des chansons comoriennes en Cover grâce à mon mari qui est comorien. Tous ces titres que j’ai interprétés c’était son idée à lui. Il voulait que sa chérie lui chante ses chansons préférées et je l’ai fait mais je n’ai jamais eu des liens avec des artistes comoriens pourtant j’en souhaite », dit-elle toute ravie lors d’un entretien exclusif avec La Gazette des Comores.
De « Anleili Anleili » de Zaza, « On s’en ira » de Goulam, « Mola » de Dadi et « Ngamina Nyora » de Mohamed Ali, Flash B s’est a réussi à capter l’attention des comoriens, en partie grâce à son drôle d’accent. Bien qu’elle ait du mal à articuler convenablement les syllabes, elle se sent fière de le faire. « Il y a beaucoup de fautes de prononciation dans mes reprises mais je fais d’effort pour réussir à poser les paroles sur l’instrumental. Mais laisser moi vous avouer aussi que depuis ma première reprise j’ai eu un déclic », s’est-elle confiée. Depuis là, Flash B est devenue fan de la chanteuse comorienne de Twarab, Zaza, et ne cache pas son affection au public comorien. « Merci beaucoup d’avoir admiré mes reprises. Vos encouragements et votre soutient me touchent affectueusement. Vous êtes ma force et je vous aime », lance-t-elle à l’endroit des fans comoriens qui visionnent à longueur de journée ses vidéos dont certaines comptabilisent jusqu’à 43 000 vues.
Il y a 4 ans, Randrianirina Anne Flaccida était chanteuse dans un bar-concert à la grande ville de l’Ile de Nosy Be (nord-ouest de Madagascar), Hell-Ville. Récupérée par un producteur, elle devient au fil du temps une chanteuse professionnelle ayant à son actif 10 morceaux déjà enregistrés. C’est en 2017 que la native de Befandrina-Avaratra dans la région de Sofia au Nord de la grande Île a commencé à chanter en tant que « Flash B » comme nom de scène. Un pseudo qui n’a pas été difficile à trouver selon elle. « Mon nom de scène veut dire double lumière (Flash= lumière et B= Bi qui veut dire double). Cela n’a pas été difficile à trouver en plus », nous dit-elle d’un air joyeux. Bien qu’elle ne soit qu’au début de sa jeune carrière, notre interlocutrice espère se voir brille et se garde d’aller plus vite que la musique car, et elle y croit dur comme fer, « petit à petit, l’oiseau fait son nid ».
A.O Yazid
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