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Lauréate du meilleur prix au festival « La Pointe Noire » au Congo Brazza, Lailat Tadjiri et son film documentaire «Un jeune=un emploi », ont fait un carton plein. Jointe par la Gazette, la réalisatrice d’"Illusion", sorti en 2014, d'"Encre de la mer" en 2015 et de "Je lutte donc Je suis" en 2017 se dit heureuse d’avoir remporté ce titre dans un grand festival comme celui-ci.
« J’ai été émue, en même temps si joyeuse d’avoir eu ce meilleur prix! Je suis très contente de mon travail ainsi que le travail de mon cameraman et monteur de mon fil, Azhar Bacar. Je nous félicite et encore plus, je sens que ce prix je l’ai bien mérité », se réjouit Lailat, lauréate du concours du festival La Pointe Noire.
« Je n’étais pas au festival, j’ai juste envoyé mon film et il a été sélectionné. Les organisateurs m’ont proposé de faire le déplacement sous leur charge mais avec les études, je n’ai pas pu me présenter. Je suis encore plus confiante de mon travail et je suis plus que heureuse », a confié la lauréate. La candidate des Comores à l’évènement Miss University Africa de l’année dernière n’en revient visiblement pas.
Sourire aux lèvres, elle porte en elle le visage de la victoire. Son souhait, c’est de se donner à fond dans la culture, et le cinéma plus précisément. Elle attend des efforts de la part des autorités pour faire de la culture le cheval de bataille pour le développement du pays. « J’aurais aimé que l’Etat commence à se rendre compte qu’aux Comores, il y’a des jeunes artistes qui représentent le pays un peu partout et on aimerait avoir un peu de considération de leur part », souhaite la mannequin de l’Alliance Française de Moroni.
« J’aimerai bien que le ministère tutelle essaye de regarder les talents de ces jeunes, croire en leur travail et les aider », a-t-elle poursuivi. Pour l'artiste, les autorités comoriennes se doivent de mettre de leur temps et leurs moyens au service de la culture en la reconnaissant comme un métier. Lailat précise que des scripts pour d’autres films sont en écriture mais que « rien ne presse ».
A.O Yazid
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