La Gazette

des Comores

Festival International de Musique de Ouellah (FIMO) Entre Musique et Développement durable

Festival International de Musique de Ouellah (FIMO) Entre Musique et Développement durable © : HZK-LGDC

La deuxième édition du Festival International de Musique de Ouellah s’est tenue du 19 à ce 23 Juillet aux Comores. Un grand évènement qui voit des grands noms de la scène musicale africaine défiler notamment Patrick Bebey, M Balou Kante, Djuna Djanana et Cheikh Mc. Par cette occasion, plusieurs évènements ont eu lieu notamment des concerts et une conférence débat autour du développement durable. Chebli Msaidié, directeur artistique de l’évènement a souligné l’importance de mêler les deux pour trouver quelque chose de plus important à dire au public en plus de la musique.


La deuxième édition du Festival International de Musique de Ouellah (FIMO) s’est tenue du 19 au 23 juillet à Ouellah Mitsamiouli. 48 heures avant l’évènement, Chebli Msaidié a tenu, avec ses collaborateurs et des experts, une conférence débat dans un hôtel de la place. Au cours de celle-ci, l’Artiste a exprimé, devant la presse, sa volonté de faire de cette deuxième édition un évènement exceptionnel en mélangeant la musique et le développement durable. Pour Chebli, les artistes doivent se sentir impliqués dans le domaine du développement durable. « Cela nous préoccupe mais nous ne maitrisons pas », lance-t-il en introduction.  Selon lui, trouver un thème pour chaque édition est nécessaire. « Nous devons trouver quelque chose à dire pour chaque édition et cela nous est venu en tête après la tenue de la première édition de l’année dernière », poursuit-il.

Pour le choix de cette première thématique, l’auteur de ‘’Amina’’ explique que celle-ci est née de la volonté de l’association ARADO de Ouellah qui s’occupe de la propreté et de la protection de l’environnement de la localité. « Je me suis dit qu’on doit en plus des grands artistes qui vont prendre part à ce concert, valoriser les personnes qu’on cite rarement notamment ces jeunes », souligne-t-il en citant des noms comme M Balou Kante, Patrick Bébey, Cheikh Mc, DadiPoslim et Sambeco. Pour Chebli, l’ouverture de l’évènement à une thématique a permis de réunir des experts pour discuter autour du problème de l’environnement et du développement durable aux Comores.

Pour l’organisation et la tenue de cet évènement, ce grand artiste de la musique comorienne qui est Chebli dit avoir mis beaucoup de moyens à la fois financiers et logistiques. En sa qualité de porte-parole de l’association FIMO et directeur artistique dudit Festival, le natif de Ouellah affirme ne pas faire reproche à personne. « Je ne fais de reproche à personne car je ne compte sur personne même le service culturel du ministère », explique-t-il.

Pour ce grand festival qui a débuté le vendredi 19 juillet par un concert de Chebli à l’Alliance Française, suivi de la conférence débat autour du développement qui a lieu le samedi 20 puis le grand concert à Ouellah du dimanche, sera conclu par une soirée de Gala qui aura lieu ce mardi au Retaj avec « de nombreuses surprises » dont la présence Djuna Djanana, talentueux du collectif africain, Viva la Musica, et père de Maitre Gim’s et de Dadju.

A.O Yazid

 


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